Israël : Défense au Moyen-Orient

Un haut responsable du groupe terroriste islamiste Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a menacé Israël de violence samedi.

Khalil Al-Haya, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré qu'Israël sera le premier à payer le prix pour le retard dans la reconstruction de Gaza après la récente opération antiterroriste Bordure Protectrice.

Parlant à la télévision Al-Aqsa du Hamas, Al-Haya a déclaré que les exigences posées comme conditions pour la reconstruction de Gaza "blessent les sentiments du peuple palestinien, et ils vont faire exploser la région."

Il a ensuite averti que la patience de la population de Gaza est comptée (avec eux?), et que si "l'occupation" ne répond pas aux accords signés au Caire, une réponse militaire peut être nécessaire. Al-Haya a souligné que les 'brigades Al-Qassam', le soi-disant "bras armé" du groupe terroriste, sont capables de résister à toute "agression" israélienne.

Israël a exigé que Gaza soit démilitarisé, comme condition pour sa réhabilitation, alors que le Hamas rêve d'un aéroport et d'un port maritime.

Le Hamas a déclaré a plusieurs reprises qu'il rejetterait toute tentative visant à désarmer les groupes terroristes dans la bande de Gaza, alors qu'Israël a catégoriquement rejeté les exigences du Hamas pour un port et un aéroport.

Alors que le premier ministre Benyamin Netanyahou a à l'origine conditionné la réhabilitation de Gaza à son désarmement, la question n'a pas été soulevée lors de la conférence internationale des donateurs sur la reconstruction de Gaza qui a eu lieu au Caire.

Des responsables israéliens ont admis qu'en réalité la réhabilitation de Gaza n'a pas été subordonné à sa démilitarisation, mais seulement à un cessez-le-feu, ajoutant qu'Israël exigera la démilitarisation en échange de la poursuite du développement de l'enclave côtière.

Les commentaires d'Al-Haya viennent quelques heures après qu'un autre responsable du Hamas, Mahmoud Al-Zahar, a déclaré que le cycle constant de violence à Jérusalem était une "intifada".

"L'escalade de la résistance dans la ville est la solution à l'agression israélienne," a déclaré Zahar à l'agence "de presse" du Hamas Al-Risala.

Par ailleurs, nous apprenons que l'Egypte va mettre en place une zone tampon d'une largeur de 1,5 à 3 km avec la bande de Gaza "afin de mettre fin au terrorisme" après l'attaque meurtrière vendredi dans le Sinaï, le vendredi qui a tué plus de 30 soldats égyptiens, rapporte samedi le quotidien égyptien Al-Youm Al-Sabaa.

Selon le journal égyptien al-Ahram, cité par la radio israélienne, les auteurs de l'attaque de vendredi se sont infiltrés dans la péninsule via un tunnel creusé à partir de la bande de Gaza.

Cela rajoutera encore un peu plus à l'isolement du groupe terroriste Hamas qui contrôle la bande de Gaza, probablement au grand dam de l'administration Obama qui voit dans les terroristes de la région des sortes de "partenaires" pour faire avancer leur idée bien particulière de la "paix".