Israël : Défense au Moyen-Orient

Le groupe terroriste Hamas a une opinion sur le "loi sur l'état juif" qui fait beaucoup parler la Knesset pour le moment, affirmant que la loi pourrait provoquer une "guerre sainte".

"La loi sonne l'alarme au sujet des ambitions d'Israël dans la région, et menace de provoquer une guerre religieuse," a menacé dimanche des représentants du groupe terroriste islamiste.

"L'occupation israélienne cherche à protéger les mythes sionistes et prendre le contrôle de zones peuplées d'arabes, de voler leurs ressources et de les humilier," selon le Hamas.

Le Hamas a également fait appel à la communauté internationale pour sévir contre Israël pour considérer la loi, qui est selon eux "raciste".

"Le mouvement continuera à agir contre l'occupation israélienne pour renverser l'entreprise impérialiste," ont souligné les dirigeants du groupe terroriste.

La "loi sur l'état juif" est composée de deux projets de loi faits par trois députés : Zeev Elkin (Likoud), Yariv Levin (Likoud) et Ayelet Shaked (Bayit Yéhoudi). Les deux projets, qui sont similaires dans leurs principes, soulèvent de manière effective l'influence juive sur le système juridique, l'élevant sur les éléments "démocratiques" de l'identité d'Israël comme un "état démocratique et juif".

La proposition, dans la pratique, verrait l'hébreu défini comme la seule langue officielle et l'arabe relégué à une langue à "statut spécial", concrétiserait l'étoile et les jours fériés juifs comme symbole et congés nationaux, et définirait Israël comme un état qui "s'efforce d'installer les juifs au sein de ses frontières".

Une contre-proposition du premier ministre Benyamin Netanyahou permettrait de réduire l'efficacité de la loi pour faire des éléments juifs de la loi des éléments égaux, mais non pas plus élevés, au caractère "démocratique" d'Israël, et souligne que "l'état permettra à quiconque en Israël, indépendamment de la religion, la race ou la nationalité, de préserver sa culture, son patrimoine et son identité."

Elle garde également la définition de l'hébreu comme langue officielle et la clause sur les juifs s'installant au sein des frontières d'Israël.

Malgré ces modifications, des députés de gauche ont estimé que la loi est "raciste", affirmant même que la clause de Netanyahou sur l'égalité n'empêche pas le projet de loi de faire des arabes et des autres minorités des "citoyens de seconde classe".

Les Etats-Unis soutiennent apparemment cette position, après que le porte-parole du département d'état américain Jeff Rathke ait déclaré lundi que "Israël est un état juif et démocratique et tous ses citoyens devraient jouir de droits égaux," et "nous nous attendons à ce qu'Israël se tienne à ces principes démocratiques."

La position du Hamas, quant a elle, ne reflète pas seulement la position bien connue du groupe terroriste contre les juifs et les israéliens, mais aussi les appels de plus en plus pressants à la haine contre Israël, comme on a pu le voir au cours des dernières semaines.

Mahmoud Al-Zahar, un des plus haut dirigeants du groupe terroriste, a publiquement déclaré la semaine dernière que le groupe avait l'intention d'élargir son champ d'application du terrorisme dans tout Jérusalem, la Judée et la Samarie, et qu'il a l'intention de continuer à diriger le camp arabe qui prône la lutte armée jusqu'à la destruction complète d'Israël.

Plus tôt ce mois-ci, le groupe a menacé d'une autre guerre à moins que Gaza ne soit autorisé à être "réhabilité", en d'autres termes, que des matériaux de construction inondent le territoire sans contrôle sur leur utilisation.

En octobre, le Hamas a déclaré que les tensions à Jérusalem étaient une "troisième intifada" officielle (une guerre terroriste contre Israël), et qu'elle est la "solution à l'agression israélienne".

Le Hamas a également escaladé sa campagne d'incitation contre les juifs et les israéliens à travers une rhétorique accrue et les medias sociaux, diffusant un clip vidéo musical en mauvais hébreu pour encourager les "attaques à la voiture" contre les citoyens (juifs) israéliens.