Israël : Défense au Moyen-Orient

Le ministre du renseignement Youval Steinitz (Likoud) a laissé échapper lors d'un discours depuis le podium de la Knesset mercredi qu'Israël est engagé dans "un effort de renseignement à grande échelle sensible pour empêcher l'arme nucléaire en Iran."

Steinitz répondait à un projet de loi de censure présentée par le chef du parti travailliste Yitzhak Herzog, en vantant les capacités du leadership du gouvernement sous Benyamin Netanyahou.

Israël se targue de diriger l'effort international visant à freiner le programme nucléaire de l'Iran. En outre, il est généralement supposé que l'état juif est également engagé dans des opérations secrètes contre l'Iran, et le Mossad a été crédité de nombreux assassinats et actes de sabotage dans ce contexte. Cependant, la politique israélienne a toujours été de ne pas parler ouvertement de ces questions.

La déclaration de Steinitz a peut-être été une gaffe, ou un coup intentionnel dans le cadre d'un effort pour renforcer l'image du Likoud du premier ministre Benyamin Netanyahou en tant que gardien capable de la sécurité d'Israël.

Un journal koweitien a rapporté en octobre qu'une explosion a eu lieu sur le site nucléaire iranien de Parchin, et était le résultat d'un acte de sabotage.

Le rapport s'appuie sur des sources diplomatiques européennes et américaines, qui disent qu'un pays étranger a mené l'attaque afin d'empêcher les tests dans le montage d'ogives nucléaires sur des missiles balistiques.

Le rapport a également déclaré que l'Iran a demandé à son proxy Hezbollah de mener une attaque à la bombe dans laquelle deux soldats israéliens ont été blessés à Har Dov, en représailles à l'attaque de Parchin.

Des responsables américains ont déclaré en 2012 que les attaques meurtrières contre les scientifiques nucléaires iraniens ont été menées par des dissidents iraniens armés, financés et entraînés par le Mossad, selon un rapport de la chaîne NBC.

Il est largement admis que les Moudjahidine du Peuple de l'Iran ont tué cinq scientifiques nucléaires iraniens depuis 2007, et pourraient avoir détruit un centre de recherche et de développement de missiles.

Les attaques ont été menées de manière très professionnelles, souvent par des petites bombes magnétiques placées à l'extérieur des voitures des victimes.

Le groupe a également été accusé d'incendies criminels dans plusieurs laboratoires de recherche.