Israël : Défense au Moyen-Orient

Selon l'agence de presse (…) de l'AP Maan et l'AFP, Abou Ein a servi comme chef du comité de l'autorité palestinienne contre le "mur de séparation" et les implantations.

De manière significative, les deux sources ont ajouté qu'Abou Ein a été membre du conseil révolutionnaire du Fatah de Mahmoud Abbas, qui est également connu comme l'Organisation Abou Nidal, un groupe terroriste reconnu aux Etats-Unis depuis plus de 20 ans.

Suite à une série d'attaques terroristes sanglantes menées dans le monde entier dans les années 80, le conseil révolutionnaire a été étiqueté comme l'organisation terroriste la plus dangereuse au monde, selon le site internet du Conseil des Relations Extérieures. Il reste sur la liste officielle des organisations terroristes étrangères du département d'état américain, même si on le soupçonne d'être inactif à l'heure actuelle.

Et le passé terroriste d'Abou Ein n'est pas juste une question de culpabilité par association.

Abou Ein lui-même a été condamné à une peine de prison a vie en Israël en 1982 après avoir été extradé des Etats-Unis en 1981 pour l'assassinat de deux israéliens à Tibériade en 1979. Abou Ein avait posé les explosifs qui ont tué les deux hommes, Boaz Lahav et David Lankri.

Mais il n'a jamais purgé sa peine a vie pour ces meurtres, il a été libéré en 1985 dans le cadre de l'échange de prisonniers Ahmed Jibril, après seulement trois ans de prison.

Dans les décennies après sa libération, Abou Ein a continué à prôner la violence arabe. Dans une interview en 2006 avec la chaîne de télévision Al Alam TV, il a dit qu'il soutenait les accords d'Oslo, parce qu'ils ont permis le libre accès pour les palestiniens aux armes utilisées dans leurs attaques terroristes.

"Les accords d'Oslo ne sont pas le rêve du peuple palestinien. Cependant, il n'y aurait jamais eu la résistance (terrorisme) en Palestine sans Oslo," a-t-il dit, ne faisant que démontrer le véracité des accusations de la droite israéliennes contre ces soi-disant accords qui ont fait des milliers de victimes en Israël, sans rien en échange.

"Dans tous les territoires occupés, nous ne pouvions pas passer un seul pistolet d'une place à l'autre. Sans Oslo, et être armé grâce a Oslo, et sans les zones "A" de l'autorité palestinienne, sans la formation, les camps, la protection offerte par Oslo, et sans la libération de milliers de prisonniers palestiniens via Oslo, nous et cette résistance palestinienne n'aurions pas été en mesure de créer cette grande intifada palestinienne."

Commentant le passé terroriste d'Abou Ein, le lieutenant colonel en retraite Meir Indor, directeur de l'associations des victimes du terrorisme Almagor, a répondu à la mort du responsable de l'AP en disant : "Almagor n'est pas fâché et je salue sa mort."

"Il a tué deux jeunes à Tibériade et s'est enfuit aux Etats-Unis, a été extradé en Israël… et libéré. Depuis lors, il a été très occupé avec ses activités contre Israël et a été promu au poste de sous-ministre des prisonniers, et ensuite au poste de ministre de la lutte contre les implantations. Sa mort laisse Israël avec un ennemi en moins," a déclaré Indor.

Comme l'a laissé entendre Indor, avant de passer a son poste au comité de l'AP contre les implantations, Abou Ein occupait auparavant le poste de sous-ministre des affaires de prisonniers de l'AP, conduisant un ministère chargé de fournir des fonds aux terroristes arabes emprisonnés en Israël pour les récompenser pour leurs crimes.

En juin, il a annoncé que ce ministère avait été transféré sous contrôle de l'organisation de libération de la Palestine (OLP), expliquant que ce geste était fait pour duper les donateurs étrangers et d'éviter d'éveiller l'attention sur le fait que l'autorité palestinienne finançait les terroristes emprisonnés avec l'argent des donateurs.

"Nous éliminons la pression internationale et les tentatives de manipulation sur cette question," avait déclaré Abou Ein. "Le leadership (de l'AP) veut garder cette question sainte loin de l'influence des pays donateurs, de l'ingérence des pays donateurs et de l'influence négative occasionnelle des pays donateurs."

Dans une autre déclaration en 2011, il a affirmé que les conditions dans les prisons israéliennes étaient "pires que l'Auschwitz des nazis". Une déclaration ridicule, antisémite, en contradiction avec les commentaires des prisonniers arabes libérés des prisons israéliennes qui parlent tous d'une "vie d'aisance" dans nos prisons. Ca doit d'ailleurs être pour cela qu'ils font en général tout pour y retourner.