Israël : Défense au Moyen-Orient

Le groupe terroriste libanais Hezbollah va envoyer 800 hommes pour combattre aux côtés des forces irakiennes contre l'Etat Islamique pour le contrôle de la ville de Mossoul, a rapporté dimanche le journal al-Arabi al-Jadeed basé à Londres.

Selon des sources, après la bataille de Tikrit, Téhéran s'est tourné vers le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour lui demander de rejoindre l'Irak et l'Iran en une force commune pour soutenir la lutte contre l'Etat Islamique à Mossoul avec des combattants aguerris. Une source anonyme a déclaré à al-Jadeed que Nasrallah avait acceptée d'envoyer environ 800 hommes de ses unités d'élite pour participer à la bataille prévue.

La source a cité la similitude entre la topographie du sud Liban et le relief montagneux de Mossoul comme un avantage dans l'intégration des forces du Hezbollah dans les combats à Mossoul, en disant que les libanais sont déjà des combattants familiers et expérimentés dans les zones ouvertes et les rues étroites.

Les combattants, selon le rapport, entreront en Irak équipés d'engins légers et d'armes. Une fois sur place, l'Iran les équipera en armes lourdes.

La source a déclaré à al-Jadeed qu'a moins qu'il y ait des développements sur la frontière israélo-libanaise, les combattants du groupe terroriste seront déployés en Irak dans les deux à trois semaines. Les hommes sont censés être stationnés dans la ville irakienne de Samarra, au nord, d’où ils travailleront pour élaborer des plans pour l'attaque de Mossoul.

L'Iran a déjà commencé à exploiter un centre opérationnel à Samarra dirigé par Qassem Soleimani, le commandant de la force iranienne Al Qods, une unité d'élite appartenant aux Gardiens de la Révolution.

Selon le rapport, l'intérêt de l'Iran dans la promotion de l'intégration du Hezbollah dans la lutte de l'Irak contre l'Etat Islamique réside dans sa volonté de dissuader les forces américains de s'engager au sol pour la libération de Mossoul. L'Iran, selon la source, tente de mener une bataille contre l'Etat Islamique sans l'intégration de forces de la coalition sous commandement américain, et prévoit de mener indépendamment des frappes aériennes sur des cibles de l'Etat Islamique, semblables à celles menées par la coalition dirigée par les américains.