Israël : Défense au Moyen-Orient

Le dictateur syrien Bachar al-Assad et son régime ne peuvent pas tomber, a déclaré le chef du groupe terroriste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, alors que cela signifierait également la chute du Hezbollah, a rapporté mardi le journal libanais Al-Akhbar, un journal de propagande du groupe terroriste.

Le groupe terroriste de Nasrallah a des liens étroits avec le régime syrien, et a envoyé ses propres combattants se joindre à la guerre d'Assad contre les forces de l'opposition syrienne qui cherchent à l'évincer. Avec l'Iran, la Syrie et le Hezbollah constituent l'axe "de la résistance" (…), avec la dictature islamique iranienne fournissant des armes, des formations et un soutien financier à ses deux alliés sur les frontières d'Israël.

Selon le rapport, Nasrallah a fait ces remarques lors d'une réunion jeudi dernier avec son allié politique libanais Michel Aoun, un chrétien maronite, qui dirige le parti Mouvement Patriotique Libre.

Le rapport dit aussi que Nasrallah a indiqué que le régime ne serait pas en mesure de récupérer chaque pouce de sol syrien concédé aux rebelles. Le chef du Hezbollah aurait également comparé les combats en Syrie à un mouvement de pendule entre gains et pertes.

Malgré l'intervention du groupe terroriste libanais et de l'Iran, le régime syrien a perdu le contrôle de vastes zones du pays au cours de la guerre civile de quatre ans.

Par ailleurs, le journal libanais Daily Star a cité des sources disant que Aoun et Nasrallah ont discuté de la "nécessité de maintenir la sécurité et la stabilité au Liban, étant donné les graves développements en cours dans les pays voisins."

Aoun a exprimé son "plein soutien a toutes les étapes que le Hezbollah pourrait prendre pour lutter contre les terroristes," a dit le rapport. Selon le Star, les deux hommes ont été rejoints par le ministre libanais des affaires étrangères, Gebran Bassil, et les responsables du Hezbollah Hussein Khalil et Wafiq Safa, prouvant si le besoin est que l'état libanais et les terroristes du Hezbollah sont unis.

Un communiqué du Hezbollah après les entretiens a dit que Nasrallah et Aoun ont également discuté de la politique intérieure, principalement des élections présidentielles non encore résolues.

Les deux hommes ont également discuté de la "menace terroriste takfiri (musulmans hérétiques) qui met en danger toute la région, et ont souligné la nécessité de combattre par tous les moyens pour protéger le Liban et sa stabilité," dit le rapport.