Israël : Défense au Moyen-Orient

Les partisans de l'Etat Islamique dans la bande de Gaza ont donné au groupe terroriste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza un ultimatum de 48 heures pour mettre fin à la répression contre eux.

Un communiqué envoyé aux medias lundi n'a pas dit ce que les partisans d'ISIS feront si la répression continue.

L'avertissement inclus une prise de responsabilité pour la roquette Grad tirée la semaine dernière depuis la bande de Gaza sur Israël.

Une source du Hamas a déclaré après le tir que le groupe terroriste avait arrêté ceux qui sont derrière le tir de roquette.

"Ce qui est arrivé hier (le tir de roquette) va à l'encontre des intérêts des factions palestiniennes dans la bande de Gaza et contre nos intérêts nationaux," avait déclaré la source. "Nous considérons que les tirs de roquettes sont une chose dangereuse."

La Hamas a lancé une répression contre les islamistes radicaux après une série d'attentats à la bombe non revendiqués.

Le groupe terroriste, qui gouverne Gaza depuis 2007, a dit qu'il considère les groupes plus radicaux que lui comme une menace. Les extrémistes accusent le Hamas d'être trop "doux" avec Israël et de ne pas imposer la charia, la loi religieuse islamique.

Il est difficile de savoir combien de partisans de l'Etat Islamique se trouvent à Gaza, ou si ils ont des liens opérationnels avec le groupe basé en Irak et en Syrie.

Par ailleurs, des représentants des 24 membres de la coalition internationale contre l'Etat Islamique doivent se rencontrer à Paris mardi. L'objectif "central" du sommet sera les activités de l'Etat Islamique en Irak, avait déclaré le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius le mois dernier, mais il a ajouté qu'il n'était "pas impossible" que les pourparlers incluent la Syrie.

Les pourparlers vont se dérouler sans le secrétaire d'état américain John Kerry, qui est parti d'Europe de manière inattendue ce week-end après s'être cassé une jambe dans un accident de vélo en France.