Israël : Défense au Moyen-Orient

Le chef de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas est décrit par beaucoup d'européens et d'américains comme un "modéré", voir un "homme de paix" par le Vatican et d'autres. Cela sans compter le fait qu'Abbas était un des instigateurs du massacre des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich, que ses "études" ont été basées sur une thèse négationniste, et qu'aujourd'hui il paye des fortunes à tout ce que son "peuple" compte de terroriste, et ce avec l'argent de ses donateurs.

Mais ne nous leurrons pas, ceux qui voient en Abbas un partenaire de pourparlers, et ce en dépit des multitudes de preuves montrant qu'il n'a rien à envier à ISIS, sauf qu'il est peut-être un peu plus malin et se rempli un compte en banque en Suisse, ces mêmes personnes sont les héritiers purs de ces européens et américains qui, dans les années 30, voyaient en Adolphe Hitler un homme de paix avec qui il était possible de discuter.

Dernier exemple en date, Mahmoud Abbas a accordé la médaille "Etoile Militaire d'Honneur" (un comble pour une entité qui n'a non seulement jamais gagné une guerre, mais qui base toute sa notion d'armée sur une bande de terroristes cherchant à tuer des gamins dans des bus) à une femme terroriste (ratée) qui avait posé une bombe dans une salle de cinéma de Jérusalem en 1967.

Lors de la cérémonie, qui a été diffusée sur la télévision officielle de l'autorité palestinienne, elle aussi financée par les euros des donateurs européens, et traduite par Palestinian Media Watch, Abbas se tenait à côté de la terroriste Fatima Barnawi, alors que le secrétaire général de la présidence (nos voisins aiment décidément les titres pompeux) Tayeb Abdel Rahim, lisait à haute voix le "décret présidentiel" d'Abbas honorant la terroriste.

"La combattante (…) Fatima Barnawi, la première femme prisonnier de la révolution de la Palestine moderne, se voit accorder le prix de l'étoile militaire d'honneur," lit Rahim. Il note que la récompense est en "reconnaissance de son rôle de pionnier dans la lutte, son sacrifice pour sa patrie et son peuple, et sa révolution, et sa volonté de donner depuis le début jusqu'à maintenant."

La tentative de Barnawi d'assassiner nombre de civils juifs a été déjouée quand la bombe a été découverte, et son acte lui a valu une condamnation à vie. Cependant, comme c'est trop souvent le cas, elle a été libérée en 1977 après avoir seulement purgé une peine de dix ans de prison.