Israël : Défense au Moyen-Orient

Le cerveau présumé de l'attentat de la rue des Rosiers à Paris en 1982 qui avait fait six morts et 22 blessés a été arrêté en Jordanie, a déclaré mercredi une source proche du dossier.

Zuhair Mohamad Hassan Khalid al-Abassi, alias "Amjad Atta", était un des trois hommes pour qui la France a émis un mandat d'arrêt international plus tôt cette année, selon l'AFP.

Globalement, entre trois et cinq hommes sont considérés comme ayant pris part à l'attaque antisémite, qui a été attribuée à l'Organisation Abou Nidal, un groupe terroriste arabe palestinien.

Les deux autres principaux suspects de l'attaque ont été nommés comme étant Mahmoud Abed Khader Adra, alias "Hicham Harb", qui vit a Ramallah, la capitale de l'autorité palestinienne, et Walid Abou Zayed Abdoulrahman, alias "Souhail Othman", un résident de la Norvège.

L'organisation Abou Nidal, officiellement connue comme le conseil révolutionnaire du Fatah, a été considéré comme l'un des plus impitoyable des groupes terroristes palestiniens.

"Amjad Atta" est soupçonné d'avoir été le numéro trois du comité des opérations spéciales du groupe terroriste.

L'attaque contre le restaurant Jo Goldenberg, un restaurant fréquenté du quartier du Marais, un quartier populaire largement juif du centre de Paris, a commencé aux alentours de midi le 9 août 1982 quand une grenade a été lancée dans la salle à manger.

Deux hommes sont ensuite entrés dans le restaurant, qui comptait environ 50 clients à l'intérieur, et ont ouvert le feu avec des mitraillettes polonaises de type "WZ-63".

Ils ont également tiré sur des passants alors qu'ils s'échappaient dans la rue. L'incident n'a duré que quelques minutes.

L'enquête a fait peu de progrès au cours des années. Un des rares éléments de preuve était un des pistolets, trouvé dans le Bois de Boulogne peu après l'attaque.

Deux ans avant l'attaque de la rue des Rosiers, une bombe avait explosé devant une synagogue de Paris, tuant quatre personnes et en blessant une vingtaine.