Israël : Défense au Moyen-Orient

Mis à part la suppression de l'embargo de l'ONU sur les armes conventionnelles à l'Iran dans cinq ans, l'accord nucléaire signé mardi accords plusieurs autres concessions douteuses au premier soutien du terrorisme dans le monde, sans aucun rapport avec son programme nucléaire.

La plus flagrante de ces concessions est le fait que le nom de Qassem Soleimani soit sur une liste d'entreprises et de particuliers qui verront les sanctions contre eux levées comme stipulé dans l'accord.

Soleimani est le commandant des Gardiens de la Révolution iraniens, qui dirige la force d'élite Qods, qui dirige les activités terroristes de la dictature islamique à travers le monde.

Alors qu'aucune raison claire n'a été donné pour expliquer pourquoi Soleimani, qui est sur la liste officielle américaine des terroristes, et dont la force Qods a assassiné de nombreux soldats américains en Irak, a les sanctions levées contre lui, le geste vient apparemment en raison de la lutte commune contre l'Etat Islamique que Soleimani conduit en Irak parallèlement aux efforts américains.

Indiquant la volonté de plier sur des principes clés en vue de garantir une alliance iranienne contre ISIS, le président Barack Obama a envoyé des lettres secrètes en octobre dernier au dictateur suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, lui demandant sa coopération contre ISIS en plus de lui demander de l'aide pour sceller un accord nucléaire.

Grâce à la levée des sanctions, l'archi-terroriste Soleimani sera désormais en mesure de se déplacer librement à travers le monde, et ainsi librement promouvoir les activités terroristes de l'Iran.

Après des années d'activités dans l'ombre, Soleimani a été actif ces derniers temps en Irak et en Syrie, dirigeant les troupes iraniennes et du groupe terroriste libanais Hezbollah dans la lutte contre l'Etat Islamique. De même, il a guidé les forces chiites Houthi qui tentent de conquérir le Yémen, et a formé les terroristes du Hezbollah au Liban et du Hamas à Gaza.

Soleimani a été défini par les Etats-Unis comme "dirigeant le soutien iranien pour la Syrie dans la répression violente des droits de l'homme en Syrie sous Assad." En 2011, l'Amérique avait lancé des sanctions contre lui pour son rôle principal dans les Gardiens de la Révolution.

Soleimani a également pris un rôle direct dans la lutte contre les Etats-Unis et le meurtre de soldats américains, après avoir formé les milices chiites à se battre contre les forces américaines en Iran. Dans un exemple en 2007, une unité de sa force Qods, en collaboration avec des terroristes du Hezbollah, a enlevé et assassiné quatre soldats américains en Irak.

L'ancien chef de la CIA, David Petraeus, a averti en mars dernier que l'Iran est un plus grand danger que l'Etat Islamique en Iran, expliquant comment en 2008 une bataille décisive a eu lieu entre les forces de sécurité irakiennes et les milices chiites soutenues par l'Iran.

"Au milieu des combats, j'ai reçu un mot d'un important responsable irakien que Qassem Soleimani lui a donné un message pour moi. Quand j'ai rencontré le responsable irakien, il m'a donné le message : Generali Petraeus, vous devez être conscient que moi, Qassem Soleimani, je contrôle la politique de l'Iran pour l'Irak, la Syrie, le Liban, la bande de Gaza et l'Afghanistan," a-t-il dit.

"Le point était clair : il possédait la politique et la région, et je devais traiter avec lui. Quand mon interlocuteur irakien m'a demandé quel message je voulais transmettre en retour, je lui ai dit de dire à Soleimani qu'il pouvait 'jouer dans le sable'," a conclu le général.