Israël : Défense au Moyen-Orient

Lorsque l'accord avec l'Iran a été annoncé le mois dernier, le président américain Barack Obama a déclaré qu'il est "possible de changer", en référence aux menaces de l'Iran d'éradiquer Israël, et a appelé à une "autre voie" de "tolérance" du régime islamique.

Mais maintenant, le "guide suprême" de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a publié un nouveau livre cette semaine, qui a pour thème la destruction d'Israël et comment déjouer les Etats-Unis.

Le livre, intitulé "Palestine", est disponible uniquement en Iran, a rapporté samedi le New York Post, mais une traduction en arabe est en cours. Le livre liste Khamenei comme le "porte-drapeau du djihad pour libérer Jérusalem" et justifie l'éradication de l'état juif non pas comme un antisémitisme à l'européenne, mais comme un "principe bien établi de l'Islam."

Un de ces principes est l'idée que la terre conquise par les musulmans ne peut jamais être cédée a des non musulmans, un principe qui, dans l'idéologie islamiste, justifie la prise de contrôle d'un certain nombre de pays modernes, allant de l'Espagne à la Chine.

Khamenei place la conquête de l'état juif à un niveau encore plus élevé, en tant que "allié du grand satan américain", et pour des actes de guerre de la part "d'infidèles hostiles" et pour "judaïser" la ville sainte juive de Jérusalem, qui, insiste Khamenei, est la "troisième ville sainte de l'Islam". Une preuve de plus qu'il ne faut pas avoir fait d'études pour diriger l'Iran d'aujourd'hui.

Le dictateur islamiste rejette toutefois l'idée d'un "massacre physique", comme il dit, préconisant plutôt une campagne de peur permanente pour conduire les juifs hors d'Israël. Dans la logique de Khamenei, la plupart des juifs israéliens ont la double nationalité, et préfèreront émigrer vers l'Europe ou les Etats-Unis plutôt que de faire face à la possibilité d'une guerre avec l'Iran, ou d'une autre guerre par l'intermédiaire de ses mandataires, y compris le Hezbollah.

Sur le plan international, dit-il, Israël va commencer à souffrir alors que la communauté internationale subit une "fatigue d'Israël," et décide que la relation avec l'état juif ne vaut pas son temps.

Ensuite, il promet une "solution à un état", l'état de Palestine, établi par un mandat de l'ONU, dans lequel les israéliens auront peu ou pas de droits, et les personnes se réclamant de "l'héritage palestinien" pourrait inonder la région via un "droit au retour".

Nous ne serions pas étonné si Obama arrivait à trouver ce discours "modéré".