Israël : Défense au Moyen-Orient

Le gouvernement israélien aurait embauché des arabes du quartier de Ras el-Amoud pour garder le cimetière du Mont des Oliviers, sur les conseils de la police et de l'Agence de sécurité d'Israël (Shin Bet). L'ancien cimetière a été en proie à des actes de vandalisme arabe depuis des années, et de nombreux Juifs craignent de s'y rendre à cause des émeutes et des embuscades fréquentes sur les routes approchant du cimetière.

Les arabes engagés comme gardes seraient trois membres du "clan Ith" local. Le site Ynet News a cité le conseiller Aryeh King de la municipalité de Jérusalem comme disant que les trois hommes ne passent pas beaucoup de temps sur le site, et que la façon dont ils ont été embauchés ressemble plus à un racket de protection que toute autre chose.

Rabbi Hillel Horowitz, directeur du Conseil des cimetières à Jérusalem, a déclaré que les arabes ont été embauchés comme une "expérience" temporaire jusqu'à ce qu'une clôture soit construite le long des trois kilomètres de périmètre du cimetière. Il a souligné qu'ils sont seulement chargés de prévenir le vandalisme sur les tombes du site, tandis que la police et la police des frontières sont en charge d'assurer la sécurité le long de la route menant au cimetière, et le ministère de la Construction et du Logement fournit des escortes pour les familles qui visitent le Mont pour les enterrements et les monuments commémoratifs.

Horowitz a déclaré que la sécurité au cimetière s'est améliorée au cours des deux dernières semaines, et que la police a renforcé sa présence au cimetière du Mont des Oliviers, empêchant ainsi la vague de terrorisme actuelle de se répandre dans le cimetière et ses environs.

L'embauche du clan arabe pour protéger les tombes a été décidée parce que "la police n'est pas en mesure de fournir une solution pour chaque tombe," a-t-il dit, alors que le clan arabe est censé créer une dissuasion vis-à-vis de ses voisins, en raison des règles non écrites selon lesquelles chaque clan reste loin du territoire de l'autre.

Interrogé pour savoir si l'arrangement n'est pas, en effet, un racket de protection, Horowitz a dit qu'il ne peut pas s'immiscer dans les considérations de la police et du Shin Bet. "Je sais que le Shin Bet utilise de nombreuses ressources, dont certaines que nous connaissons et d'autres pas, dont certaines que nous aimons et certaines pas."