Israël : Défense au Moyen-Orient

Trois terroristes arabes responsables de deux attentats à Jérusalem la semaine dernière sont entrés en Israël légalement sous le couvert de la réunification des familles, a rapporté mercredi le Shin Bet.

Les trois hommes étaient impliqués dans des attaques à l'arme automatique à Jérusalem mardi et mercredi dernier, y compris une attaque qui a grièvement blessé deux agents de la police des frontières.

Mardi dernier, deux des trois terroristes ont ouvert le feu sur un véhicule de la police des frontières qui circulait dans la rue Salah a-Din à Jérusalem.

Un jour plus tard, le troisième était impliqué dans l'attaque contre un bus bondé dans le quartier de Ramot, au nord de Jérusalem.

Mercredi, l'agence israélienne de sécurité, le Shin Bet, a révélé que les trois terroristes ont été autorisés à résider en Israël dans le cadre de la politique de regroupement familial.

La loi sur la réunification des familles, qui accorde la citoyenneté ou la résidence permanente aux non citoyens, y compris les résidents de l'autorité palestinienne, a été limitée au cours des dernières années en raison de problèmes de sécurité.

"Le processus de regroupement familial, qui est fondé sur des préoccupations humanitaires, permet à des palestiniens avec une famille en Israël, comme (les terroristes) Fuad Tamimi et Abed Almalak Hareb, d'entrer sans effort en Israël, et un certain nombre a commis des attaques terroristes en Israël," a dit le Shin Bet.

Pourtant, les restrictions sur le droit du regroupement familial, qui donnent à Israël des pouvoirs discrétionnaires pour refuser la citoyenneté ou la résidence pour les résidents de l'autorité palestinienne, ont été fortement critiquées par la gauche israélienne. Et en raison de décisions de la cour suprême, les restrictions sont temporaires et doivent être étendues chaque année par un vote de la Knesset.

La chef du parti d'extrême gauche Meretz, Zahava Gal-On, a appelé les restrictions "une honte qui efface les livres de droit israéliens", tandis que les députés arabes ont à plusieurs reprises tournés en dérision les restrictions comme racistes.