Israël : Défense au Moyen-Orient

Les familles de cinq américains et israélo-américains tués ou blessés par des terroristes arabes en Israël ont déposé une plainte contre le géant des réseaux sociaux Facebook, réclamant un milliard de dollars de dommages-intérêts pour le fait que le site n'arrive pas à freiner l'incitation au terrorisme dans ses pages.

La plainte, déposée par l'organisation Shurat Hadin au nom des cinq familles, soutien que Facebook fourni sciemment des services aux terroristes, y compris le Hamas, pour répandre l'incitation anti-israélienne.

Citant la loi antiterroriste (ATA) de 1992, qui interdit toutes les sociétés américaines de fournir de l'aide à des groupes terroristes ou leurs dirigeants, les cinq familles ont déposé la plainte lundi matin devant un tribunal fédéral de New York.

Shurat Hadin, un centre juridique de Tel Aviv, piste l'incitation anti-israélienne et cible les organisations terroristes et leurs soutiens dans des affaires juridiques à travers le monde.

Les plaignants dans l'affaire affirment que le réseau social est responsable en vertu de la loi antiterroriste de 1992 pour des attaques menées par l'organisation terroriste Hamas, qui, note l'accusation, à plusieurs comptes Facebook actifs et utilise le site comme une plateforme pour diffuser sa propagande et l'incitation à la violence.

Les familles derrière la poursuite comprennent les proches de Taylor Force, un vétéran de l'armée américain assassiné dans un attentat au couteau a Tel Aviv en 2016, la famille de Ménachem Mendel Rivkin, qui a été grièvement blessé lors d'une attaque au couteau à Givat Zeev en 2016, les parents de Richard Leikin, un homme âgé de 76 ans abattu et tué par un terroriste dans un bus de Jérusalem en 2015, la famille de Chaya Zisel Braun, le bébé assassiné par un terroriste du Hamas à Jérusalem en 2014, et les parents de Yaakov Naftali Frankel, un des trois jeunes enlevé et assassiné par le Hamas en 2014.

Alors que le procès de lundi est le plus grand de ce genre contre Facebook, il n'est pas le premier contre le géant des réseaux sociaux dans le cadre du terrorisme.

Le mois dernier, la famille de Nohemi Gonzalez, 23 ans, étudiante californienne qui a été assassinée par ISIS dans l'attaque de l'année dernière à Paris, a poursuivi Facebook, Twitter et Google pour fournir ce qu'ils appellent un "soutien matériel" pour le groupe terroriste ISIS.

La demande, qui a été déposée devant un tribunal fédéral en Californie, a été immédiatement rejetée par les trois accusés.

Facebook prétend que l'entreprise travaille "agressivement pour éliminer" les contenus terroristes "dès que nous prenons conscience de ceux-ci."