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Israël : Défense au Moyen-OrientComment les turcs ont trompé les américains sur la SyrieL'administration Obama vend maintenant les kurdes syriens aux turcs, mais nous avons déjà pris l'habitude de sa politique étrangère cynique et dangereuse. Ce qui est dur à accepter pour Israël, c'est que son soi-disant plus grand allié ignore complètement les intérêts israéliens au Moyen Orient. Au cours des deux dernières années, depuis le début de l'intervention internationale en Syrie, la diplomatie occidentale a essayé de convaincre les alliés de coopérer avec les minorités en Syrie. A côté des kurdes et des druzes, qui sont les deux plus importantes minorités, il y a d'autres groupes ethniques, religieux en Syrie qui réclament une autonomie. Israël a sa propre stratégie des minorités qui est basée sur l'hypothèse que si la Syrie se brise en minorités autonomes, cela arrêterait la prise de contrôle du pays par l'axe iranien chiite, et contrecarrerait éventuellement la principale menace pour Israël : une présence iranienne sur les hauteurs du Golan, en plus de son emprise sur le Liban. Israël a essayé de coordonner ses positions avec les russes et les américains sur différentes questions relatives à la Syrie, et ce au plus haut niveau. Il n'y avait pas d'attentes des russes, mais le fait qu'ils étaient prêts à écouter était en soi une réussite. L'administration Obama achète l'obéissance israélienne avec des armes, tout en négligeant de mentionner que ses ventes d'armes au Moyen Orient servent avant tout les intérêts américains, qui semble-t-il, depuis l'arrivée d'Obama, diffère largement des intérêts d'Israël. Ces "cadeaux" sont en fait des outils qu'Obama utilise pour contrôler les politiques de ses "alliés" dans la région. Les américains considèrent les kurdes syriens comme de la chair à canon, et une alternative à envoyer des soldats américains sur le sol syrien, et il a fallu à Obama un an pour se rendre compte qu'il doit également leur donner des armes pour qu'ils puissent continuer à servir les intérêts américains dans la lutte contre l'Etat Islamique. Israël, quant a lui, a salué la possibilité d'une autonomie kurde en Syrie avec le soutien américain. Mais les vents ont tourné : les turcs et les russes sont parvenus à un accord selon lequel les turcs acceptent le fait qu'Assad reste au pouvoir pour une période intérimaire et se joindre à la lutte contre ISIS, et en retour, les russes leur permettront de voler à travers l'espace aérien syrien et bombarder et détruire la contigüité autonome kurde en Syrie, et créer une zone tampon qui permettrait de maintenir à la fois ISIS et les kurdes loin de la frontière turque. Les américains ont simplement rejoint cette alliance russo-turque. Ce que cela signifie pour Israël est que les américains ont essentiellement donné leur consentement à la continuation du régime d'Assad, pour l'instant, et permettre à l'Iran et au Hezbollah d'établir leur emprise sur la Syrie avant un futur accord politique dans le pays. Ce changement de direction est arrivé à la Maison Blanche au moment où les généraux américains ont réalisé qu'après les étapes "freiner" et "attrition", ils ont atteint le moment de l' "effondrement" dans leur lutte contre l'Etat Islamique : d'abord en Irak, puis en Syrie. Sur le papier, les américains ont déjà capturé Mossoul des mains d'ISIS (enfin, les kurdes l'ont fait, avec leur sang), et ils fantasment déjà sur la manière dont ils pourraient y installer une administration civile. La coopération américano-turque en Syrie a joué un rôle dans l'effort pour abattre ISIS. Mais il n'a fallu que quelques jours à partir du moment où les turcs ont envahi la Syrie, avec la bénédiction des Etats-Unis et de la Russie, pour que les américains réalisent qu'ils ont été trompés. Ou pas, peut-être savaient-ils. Toujours est-il que les turcs tirent également sur les alliés de l'Amérique, les kurdes syriens, ceux qui sont censés prendre le relais à Al-Raqqah, la capitale de l'Etat Islamique en Syrie. Ainsi, Israël regarde avec appréhension Obama lâcher ses alliés et comment les américains mènent la Syrie à la pire solution possible pour Israël : Assad au pouvoir avec les iraniens dans les hauteurs du Golan. Articles connexes
3 commentaires
| Membre Juif.org
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à l'Iran de gagner la guerre politique, de faire que l'Iran puisse récolter les milliards de $
bloqués avant le traité sur le nucléaire lui permettant d'acheter entre autre aux russes les
fameux S300 et les derniers S400, sans compter les jets derniers cris militaires et une
centrale atomique clef en main.
Concernant les kurdes, Obama a une drôle de façon de les récompenser pour leurs
victoires contre Daech en les laissant à la vindicte des turcs qui essaient de les abattre.
Cela doit être pour Israël un bonne leçon à retenir sur la fidélité des USA envers, soi disant,
son meilleur allié dans la région .
B. N ETANYAHOU a raison depuis des années de ne plus faire confiance à Obama qui
le démontre, vend ses amis au plus offrant selon que le vent tourne en sa faveur.
Pour moi, c'est un ignoble salaud !