Israël : Défense au Moyen-Orient

Dimanche matin, un drapeau du groupe terroriste Organisation de Libération de la Palestine a été hissé sur le site du parc national de Samarie, dominant les ruines d'un ancien palais israélite.

Le parc national de Sebastia, administré par l'autorité israélienne des parcs et de la nature, englobe la ville de Samarie, rebaptisé plus tard Sebastia par les romains, et comporte des découvertes archéologiques de la période du Premier Temple, y compris les restes de la capitale du royaume nord d'Israël.

Ceci marque la troisième fois que le drapeau de l'OLP est découvert hissé sur le parc national au cours du mois passé.

Alors que le parc national Sebastia est situé en zone C, sous contrôle israélien, l'armée israélienne a peu fait pour maintenir la sécurité sur le site, où des vandales arabes ont détruit des vestiges archéologiques et placé des symboles nationalistes, pro-OLP et anti-israéliens.

Le drapeau a été découvert dimanche par le chef du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, dont la maison dans la ville voisine de Shavei Shomron donne sur le parc.

"Les mots ne peuvent pas décrire mon choc quand j'ai vu un parc national et un site archéologique si important abandonné encore une fois," a-t-il dit.

"La pose du drapeau ce matin est la dernière d'une tendance croissante de vandalisme, où les reliques archéologiques inestimables à l'intérieur du parc national sont détruits. Les autorités responsables ne font pas leur travail, et nous avons vu des actes plus audacieux de destruction et de combat émergents pour prendre le contrôle de l'endroit."

"Ce qui a commencé avec le vol de reliques anciennes est devenu des destructions, en plein jour, de vestiges archéologiques, et même des constructions a l'intérieur du parc national au-dessus des sites archéologiques, et maintenant la pose d'un drapeau palestinien sur l'ancien palais des rois d'Israël."

"Si les autorités responsables ne viennent pas à leurs sens, il sera très difficile de restaurer le contrôle israélien sur le site."

Le conseil régional de Samarie, ainsi que l'organisation Regavim, se sont tournés vers le ministère de la défense au cours des deux dernières semaines pour trouver assistance, ainsi que vers les chefs de l'administration civile et de l'autorité archéologique, appelant à une plus grande sécurité dans le parc national antique.