Israël : Défense au Moyen-Orient

Les gardiens de la révolution iraniens ont affirmé jeudi avoir testé avec succès un missile balistique, a rapporté Associated Press citant l'agence de presse iranienne Fars.

Selon les rapports, le général Amir Ali Hajizadeh, chef de la division espace de la garde, a déclaré que le missile avait détruit une cible à une distance de 250 kilomètres.

Hajizadeh a affirmé que le missile balistique tiré depuis la mer appelé Hormuz 2 a été testé la semaine dernière.

Le Hormuz 2 serait capable de frapper des cibles flottantes avec une précision élevée et une portée de 300 kilomètres. Aucun détail supplémentaire n'a été fourni.

Une autre source d'information iranienne, l'agence de presse Tasnim, a cité Hajizadeh comme disant que les gardiens de la révolution avaient préparé un missile balistique à des fins civiles, mais les plans de lancement ont été annulés après une menace par les Etats-Unis.

"Nous avons préparé un missile balistique pour transporter un satellite a des fins civiles… mais certaines personnes l'ont envoyé à l'entrepôt après une menace des américains, ce comportement est humiliant," a-t-il déclaré.

L'administration Trump a récemment imposé de nouvelles sanctions contre 25 personnes et entreprises liées au programme de missiles balistiques de l'Iran et ceux qui fournissent un soutien à la Force Qods du corps des gardiens de la révolution.

Les sanctions ont été prises en réponse à un test de missile balistique effectué par l'Iran, en violation de la résolution 2231 de l'ONU, qui interdit à l'Iran de mener des essais de missiles balistiques pendant huit ans et qui est entré en vigueur après la signature de l'accord nucléaire entre l'Iran et six "puissances" mondiales.

L'Iran a réagi avec colère aux sanctions, le chef suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei rejetant les appels de l'administration Trump à cesser les essais de missiles balistiques du pays.

De plus, des responsables iraniens ont mis en garde les Etats-Unis contre une attaque contre l'Iran. Un haut responsable a récemment menacé que son pays attaquerait Tel Aviv si les Etats-Unis "commettaient une erreur."

Le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammed Javad Zarif, a déclaré dimanche à la conférence de Munich que l'Iran ne répondait pas bien aux sanctions et aux menaces.