Israël : Défense au Moyen-Orient

Le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est moqué d'Israël et l'a qualifié de "faible", suite à un récent incident dans lequel un citoyen libanais s'est infiltré avec succès en Israël par la frontière nord.

Dans un discours, Nasrallah a affirmé que l'infiltration était la preuve que les mesures défensives d'Israël sur la clôture de sécurité le long de la frontière sont inefficaces.

"Nous avons entendu ces derniers jours qu'Israël veut construire une clôture en béton de Rosh Hanikra au Mont Hermon", a déclaré Nasrallah. "Ces derniers années, les israéliens ont construit des clôtures, installé des systèmes d'alerte et mené des manœuvres."

"Malgré tout cela, il y a quelques semaines, un libanais a réussi à traverser la clôture, à traverser toutes les mesures de sécurité, et a marché vers un arrêt de bus à Kiryat Shmona. Cela a effrayé l'ennemi et a exposé le fait que toutes ces mesures étaient inutiles," a déclaré le chef terroriste.

Il a ajouté que suite a l'incident, "Israël a décidé d'accélérer la construction de la clôture en béton au-dessus du sol… Cela indique leur reconnaissance de la victoire du Liban, la défaite écrasante d'Israël et l'effondrement du plan pour établir un Grand Israël."

"Quand Israël construit des hautes clôtures, il est faible. La clôture est une expression de la peur des soldats israéliens envers les civils qui la traversent," s'est moqué Nasrallah.

"L'ennemi israélien a peur de toute confrontation future. Ils savent que toute confrontation future sera à l'intérieur des terres palestiniennes occupées," a déclaré le chef du Hezbollah.

Nasrallah menace régulièrement Israël, malgré le fait qu'il se cache dans un bunker souterrain depuis la seconde guerre du Liban en 2006…

En février, il a averti Israël de "compter jusqu'à un million" avant de mener une nouvelle guerre contre le Liban, soulignant que le Hezbollah ne respecterait aucune "ligne rouge" dans une éventuelle confrontation future.

Il a déjà déclaré que les missiles du groupe terroriste avaient la capacité de toucher le réacteur nucléaire de Dimona et l'infrastructure militaire du pays, ainsi que les réservoirs d'ammoniac de Haïfa.

Il y a un an, Nasrallah avait menacé de frapper l'installation de stockage d'ammoniac qu'il avait qualifié de "bombe nucléaire du Hezbollah".