Israël : Défense au Moyen-Orient

Une commission spéciale des libérations conditionnelles a déterminé que Yusuf Abu al-Hir, un terroriste reconnu qui a été libéré dans le cadre d'un accord d'échange de prisonniers en 1983 et expulsé d'Israël, purgera le reste de sa peine après avoir violé les termes de sa libération en essayant de revenir illégalement en Israël.

Abu al-Hir, originaire d'Acco, a été emprisonné en 1969 pour une série d'infractions sécuritaires. Il a été déclaré coupable d'avoir planté des explosifs dans divers endroits, causant la mort de deux personnes et en blessant beaucoup d'autres. Un tribunal militaire l'a condamné à 15 peines d'emprisonnement à perpétuité plus 20 ans de prison et 10 ans supplémentaires, prévues pour être exécutées simultanément.

En 1983, Abu al-Hir a été libéré dans le cadre du premier accord Jibril, lorsqu'Israël a libéré 4 765 prisonniers sécuritaires en échange de six soldats Nahal capturés lors de la Première Guerre du Liban.

L'une des conditions de l'accord était que les prisonniers libérés doivent quitter Israël et ne plus y revenir.

Abu al-Hir, qui a vécu en Grèce après son expulsion, a demandé de temps en temps s'il serait autorisé à revenir, demandant à la fois à la haute cour de justice et au ministère de l'intérieur, mais il a été averti qu'il serait emprisonné s'il revenait en Israël.

Malgré ces avertissements, le terroriste est arrivé en Israël par un vol venant d'Athènes le 25 mai, et a été immédiatement arrêté à l'aéroport international Ben Gourion.

Les avocats d'Abu al-Hir ont tenté de faire valoir que la période de probation de leur client a pris fin alors que 34 ans se sont écoulés depuis sa libération, mais la commission des libérations conditionnelles a rejeté cette allégation.

Dans sa décision, la commission a noté qu'Abu al-Hir "a accepté les conditions de sa libération, comme en témoigne le fait qu'il a quitté le pays pendant de nombreuses années, sachant que ce départ faisait partie des conditions de sa liberté. Lorsqu'il a choisi de retourner en Israël, il a sciemment violé sa liberté de son propre chef. Par conséquent, il ne peut blâmer que lui-même."