Israël : Défense au Moyen-Orient

L'usine d'armes que l'Iran construit pour le groupe terroriste Hezbollah au Liban devrait se trouver à 50 mètres sous terre et fortifiée pour se défendre contre des raids aériens israéliens, selon le magazine français Intelligence Online.

Selon l'article, cité par un site d'opposition syrien et l'agence de presse iranienne Fars, il y aura deux installations à l'usine.

Une des installations dans la zone d'Hermel, située dans la partie orientale de la vallée de la Beqaa, fabriquera des missiles sol-sol de type Fateh-110 avec une portée allant jusqu'à 300 kilomètres, et la capacité de transporter une ogive de 400 kilos.

La deuxième installation sera située sur la côtière libanaise entre les villes de Tyr et Sidon.

L'usine fabriquera différentes parties du missile, qui seront ensuite assemblées dans différentes usines à une date ultérieure, a rapporté le magazine français.

Un responsable des Gardiens de la Révolution iraniens, qui financent l'usine d'armes, a déclaré en mars que les travaux de construction avaient déjà commencé.

Selon le rapport français, qui cite des responsables liés au dossier, plusieurs couches de fortifications ont été construites sur les installations.

Selon l'analyste Ronen Solomon, du blog Intellitimes, les lieux des installations signalés par le magazine français étaient probablement assez précis. La zone d'Hermel est sur la route logistique utilisée pour fournir des armes au Hezbollah, a déclaré Solomon.

En outre, il était également probable que la deuxième installation se trouve dans la zone côtière, car elle pourrait servir de terrain d'essai pour les missiles, de la manière dont le Hamas utilise la zone côtière de la bande de Gaza.

Le ministre de la défense, Avigdor Lieberman, a déclaré la semaine dernière que, même si Israël est conscient de l'usine d'armes que l'Iran construit au Liban, "nous avons ouvert un grand fossé avec le Hezbollah depuis 2006. Il n'y a pas besoin d'hystérie ou d'euphorie sur le sujet."

Le chef d'état-major de Tsahal, Gadi Eisenkot, a déclaré quelques jours plus tard que le problème était "au sommet de notre liste des priorités, mais pour le moment nous ne parlons que d'une capacité très limitée. Nous travaillons contre cela en utilisant des mesures silencieuses pour éviter une détérioration de la situation."