Israël : Défense au Moyen-Orient

Un haut responsable du groupe terroriste Hamas est mort, a déclaré mardi un porte-parole du groupe terroriste, trois semaines après avoir souffert de ce que le groupe affirme être une blessure accidentelle auto-infligée à la tête.

Le 9 janvier, Fawzy Barhoum, un porte-parole du groupe terroriste islamique basé à Gaza, a déclaré qu'Imad Al-Alami, un des hauts responsables du mouvement, avait été grièvement blessé lorsque son arme à feu personnelle avait été accidentellement déchargée.

Al-Alami, 61 ans, "inspectait son arme personnelle chez li et se trouve dans un état critique", a déclaré Barhoum à l'époque.

Le chef du Hamas a été transporté dans un hôpital de la ville de Gaza.

Mardi, le porte-parole du Hamas Hazem Qassem a rapporté qu'Al-Alami avait succombé à ses blessures et est mort à l'hôpital Shifa de Gaza.

Recherché par les Etats-Unis en 2003 pour sa position dans le Hamas, Al-Alami était considéré comme un des atouts les plus importants du groupe terroriste de Gaza, en raison de ses liens étroits avec le gouvernement iranien, un sponsor majeur du Hamas, et ses relations personnelles avec le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, un autre pion du régime iranien.

Au cours des dernières années, Al-Alami a opéré depuis la Turquie, où il a reçu un traitement médical.

Un des pères fondateurs du groupe terroriste Hamas, Al-Alami est retourné dans la bande de Gaza en 2012, où il a précédemment été chef adjoint du bureau politique du Hamas et présidé son "Comité Intifada".

En novembre 2016, Al-Alami aurait été choisi comme successeur désigné du chef du Hamas, Ismail Haniyeh.

Le tir dans sa tête a alimenté diverses théories du complot au sein de l'autorité palestinienne, allant des allégations selon lesquelles Al-Alami a été assassiné à des suggestions qu'il aurait pu se suicider après des années de graves problèmes de santé. En 2014, la résidence d'Al-Alami a été touchée lors du conflit entre le Hamas et Israël, entrainant l'amputation d'une de ses jambes. Il a reçu de nombreux traitements en Turquie pour des blessures résultants des bombardements.