Israël : Défense au Moyen-Orient

Les medias contrôlés par la dictature islamique iranienne ont fait marche arrière sur les affirmations selon lesquelles des bases opérées par les Gardiens de la Révolution iraniens ont été touchées par des missiles en Syrie, et que 18 soldats iraniens ont été tués dans les frappes.

Plus tôt lundi, l'ISNA iranienne a rapporté que 18 iraniens étaient morts dans une série de frappes de missiles sur des installations militaires en Syrie dimanche soir.

Des explosions ont été entendues dans les installations militaires de Hama et d'Alep vers 22h30 dimanche. Une des cibles aurait été une base connue sous le nom de Brigade 17, près de Hama, utilisée par les milices soutenues par l'Iran.

Les responsables de l'armée syrienne ont confirmé les attaques, mais se sont abstenus de donner des détails.

"Les Syrie est exposée à une nouvelle agression avec des bases militaires frappées par des missiles dans les zones rurales de Hama et d'Alep," a déclaré une source syrienne selon un rapport de Reuters.

Selon un rapport de Sky News, plus de 40 personnes ont été tuées dans les frappes, et des dizaines ont été blessées.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme basé au Royaume-Uni a estimé à 26 le nombre de morts, dont la plupart sont des "combattants étrangers", une référence aux iraniens stationnés en Syrie.

"Au moins 26 combattants ont été tués, dont quatre syriens," a déclaré Rami Abdel Rahman, selon l'AFP.

"Les autres sont des combattants étrangers, dont une grande majorité d'iraniens." Il a ajouté qu'il croyait qu'Israël était probablement derrière l'attaque. "Compte tenu de la nature de la cible, il s'agit probablement d'une frappe israélienne."

Alors que la presse iranienne a initialement confirmé que des iraniens avaient été tués, signalant 18 victimes, elle a par la suite supprimé ces informations.

Le journal iranien Tasnim, comme ISNA, a également plus tard nié que des installations exploitées par l'Iran avaient été frappées en Syrie, qualifiant les rapports de "sans fondement".

"Toutes ces informations sur l'attaque d'une base militaire iranienne en Syrie et le martyre de plusieurs conseillers militaires iraniens en Syrie sont sans fondement," a déclaré Tasnim, citant une source anonyme.

Ce matin, en même temps que la presse syrienne et iranienne, les medias libanais assimilés au Hezbollah ont suggéré qu'Israël était responsable des frappes de missiles.

Mais le media syrien Tishreen a quant à lui accusé les Etats-Unis et le Royaume-Uni d'être responsables de l'attaque.

Les explosions sont survenues quelques heures après que le président Trump et le premier ministre Netanyahou eurent parlé au téléphone pour discuter des menaces régionales émanant de l'Iran.