Israël : Défense au Moyen-Orient

L'ancien ministre israélien Gonen Segev, inculpé le mois dernier d'espionnage de l'état d'Israël au profit de l'Iran, "a transmis des dizaines de rapports dans l'intention de nuire à la sécurité de l'état", selon l'acte d'accusation partiellement déclassé mercredi.

Segev, dont le procès doit débuter jeudi, a été accusé d'espionnage, aidant un ennemi en temps de guerre, et fournissant des informations à l'ennemi.

L'ancien ministre, qui travaillait depuis des années au Nigeria en tant que médecin, est resté en garde à vue depuis qu'il s'est vu refuser l'entrée en Guinée Equatoriale en mai 2018 en raison de son passé criminel et par conséquent transféré en Israël.

Le tribunal du district de Jérusalem a levé mercredi un ordre de censure sur une partie du contenu de l'acte d'accusation qui a été signifié à Segev. Cependant, divers détails ont été censurés en raison de leur sensibilité à la sécurité de l'état.

L'acte d'accusation souligne que Segev, qui était autrefois membre du cabinet de sécurité israélien, a transmis aux iraniens "des dizaines de rapports dans le but de nuire à la sécurité de l'état."

La plupart des détails de l'acte d'accusation restent confidentiels, y compris une cinquantaine d'articles détaillant les affaires dans lesquelles Segev a obtenu des informations et effectué diverses missions.

"Dans ses actes décrits ci-dessus, l'accusé a agi comme un agent de renseignement iranien et, dans le cadre de ses activités, a mené de nombreux actes visant à aider l'Iran dans sa guerre contre Israël," selon l'acte d'accusation.

"L'accusé a également transmis aux iraniens des rapports secrets afin de nuire à la sécurité de l'état, entre autres, concernant l'emplacement des bureaux de responsables de la sécurité, les noms des membres du personnel de sécurité et plus", poursuit le communiqué.