English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Israël : Défense au Moyen-Orient

Assad va récupérer le contrôle de la frontière avec Israël

Assad va récupérer le contrôle de la frontière avec Israël - © Juif.org

Le dictateur syrien Bashar al-Assad devrait reprendre jeudi le contrôle de la frontière avec le Golan israélien, après que des combattants rebelles eurent accepté de céder leurs terres, ont annoncé jeudi les deux parties.

Les rebelles de la province de Quneitra à la frontière avec Israël ont accepté soit d'accepter un passage sécurisé vers la province d'Idlib, tenue par les rebelles dans le nord-ouest, soit de rester dans la région selon les termes d'un accord divulgué par un media proche du Hezbollah et une source rebelle.

L'épuration des villages de Foua et de Kfarya dans le cadre d'un accord négocié entre les forces gouvernementales et les rebelles au cours des derniers mois marque l'un des plus importants transferts de population dans la guerre civile syrienne.

En échange, le gouvernement syrien devrait libérer un certain nombre d'insurgés en détention.

Plus de 7000 personnes des deux villages de deux villages pro-gouvernementaux syriens dans le nord-ouest du pays et qui ont été assiégés par les rebelles pendant trois ans ont été évacués, ont rapporté jeudi les medias syriens.

Cela marquerait une nouvelle victoire majeure pour Assad, qui a récupéré des pans entiers du sud-ouest de la Syrie au cours du mois dernier lors d'une offensive soutenue par la Russie qui a forcé de nombreux rebelles à se rendre.

Les dispositions de l'accord de capitulation ont été distribuées aux rebelles et obtenues par la presse israélienne :

1. Le cessez-le-feu débutera immédiatement et sans condition à 19 heures et sans limite dans le temps.

2. Les rebelles qui veulent rester dans la province de Quneitra recevront le pardon. La persécution des soldats rebelles, des officiers et des citoyens déserteurs cessera et ils ne seront pas jugés.

3. Les armes lourdes des rebelles seront livrées dans le délai fixé dans un proche avenir.

4. Les résidents immigrés de la périphérie de Damas retourneront chez eux.

5. Les brigades 90 et 61 de l'armée ainsi que la police russe retourneront à la ligne de cessez-le-feu et à la zone démilitarisée, conformément à l'accord de 1974.

6. L'entrée coordonnée des forces proviendra du sud et du nord.

7. Ceux qui s'opposent à l'accord ont la possibilité de déménager à Idlib.

8. Un comité de suive de la question des détenus sera mis en place.

9. La liberté d'expression est garantie par la loi.

10. La police russe entrera dans le poste de l'ONU.

11. Un accord sera conclu à une date ultérieure avec la Russie pour déterminer comment transférer le contrôle d'Al-Jabiya pour éviter qu'il ne tombe dans les mains de l'Etat Islamique.

Les dispositions ne précisent pas les implications du déploiement d'unités militaires dans la zone.

L'évacuation des villages a été utilisée comme élément de négociation dans les transferts de population antérieurs le long des lignes de conflit. Les Nations Unies ne faisaient pas partie des négociations et ont critiqué de tels transferts comme étant des déplacements de population forcés.

Un accord pour évacuer Foua et Kfarya l'an dernier s'est arrêté après qu'un attentat à la voiture piégée ait tué plus de 100 personnes sur un parking d'autobus destiné à faire sortir les évacués.

Peu de temps après leur départ, plus de 19 bus transportant les villageois sont arrivés jeudi au point de passage d'al-Eiss dans la campagne d'Alep, alors que plus de 51 bus sont arrivés dans un centre de fortune à Jibreen.

Les accords d'évacuation et les transferts de population sont devenus une norme dans le conflit syrien de sept ans qui a vu des dizaines de milliers de rebelles et de civils transportés depuis les zones tenues par les rebelles vers la province d'Idlib et le territoire environnant.

Le président américain Donald Trump a déclaré lors d'une conférence de presse avec le président russe Vladimir Poutine lundi à Helsinki que les deux pays avaient accepté de travailler ensemble pour assurer la sécurité d'Israël.

Poutine, l'allié le plus puissant d'Assad, a évoqué la nécessité de restaurer la situation le long des frontières du Golan jusqu'à l'état qui prévalait avant le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011.

1 commentaire
Bonsoir Moshé,

L'information concernant le transfert et le déplacement des populations
à la frontières du Golan syrien sous la direction des russes qui doivent
faire la police et normalement empêcher une confrontation avec Israël
est elle sérieuse ou encore de la poudre aux yeux ?
Si le gouvernement syrien s'arroge le droit de déplacer des populations
pour sa sécurité pourquoi Israël ne pourrait pas le faire en Judée Samarie
en renvoyant chez eux en Jordanie les arabes qui contestent le droit des
israéliens sur ces deux régions.?
Quoique fasse Israël on sait très bien qu'à l'ONU il sera condamné par
des votes arabes avec bien entendu la bénédiction de Macron….
Qu'en penses-tu ?
Envoyé par Yvan_001 - le Jeudi 19 Juillet 2018 à 18:34
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 51 minutes