Israël : Défense au Moyen-Orient

Et si les islamistes avaient infiltré les forces de l'ordre de la France ?

Bfmtv vient de révéler qu'un membre officiel du Service de la Protection, qui gardait des personnalités de premier plan, est accusé de liens avec le radicalisme islamique. La Direction Générale de la Sécurité Intérieure a constaté que l'homme en question, un musulman, manifestait un comportement "troublant". L'agent protégeait le directeur de Charlie Hebdo, "Riss", qui avait été blessé lors de l'attaque meurtrière.

Une note confidentielle de la préfecture de police de Paris, qui figurait dans les pages du Le Parisien, avait déjà fourni des informations détaillées sur 17 cas de policiers radicalisés entre 2012 et 2015. Certains d'entre eux ont ouvertement refusé de protéger des synagogues.

L'hebdomadaire Le Point a également publié des données troublantes sur la situation des dispositifs de sécurité : les services de renseignement internes ont passé en revue les profils de 3 500 employés des sociétés appelées à assurer la sécurité lors du dernier championnat européen de football, découvrant parmi eux 82 individus fichés "S", des islamistes radicaux.

Le colonel Pascal Rolez, adjoint au directeur adjoint de l'unité de contre-intervention de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense, a également déclaré qu'on "assiste à une augmentation de la radicalisation de l'armée française, notamment depuis l'affaire Merah".

La radio RFI a révélé que 10 soldats français avaient déserté et rejoint l'Etat Islamique en Syrie et en Irak. Selon un document parlementaire, la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense aurait enregistré 50 cas de djihadistes potentiels dans les rangs de l'armée française. Selon le site internet américain McClatchy, un ancien officier de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) a rejoint la branche syrienne d'Al-Qaïda. Le ministère français de la défense le nie : "ce français existe mais il n'est ni un ancien des services secrets ni même un ancien soldat, à notre connaissance, il s'est seulement entraîné physiquement avec d'anciens membres de l'armée française."

Le Canard Enchaîné a lui rapporté que les ambassades de France à Doha, au Qatar et à Londres avaient des employés liés plus ou moins directement à l'Etat Islamique. Et dans le cas du couple de policiers assassiné en 2016 à Magnaville, une policière a également fait l'objet d'une enquête.

Existe-t-il un cheval de Troie multiculturel dans les forces de sécurité françaises ?