Israël : Défense au Moyen-Orient

Plus de 100 manifestants ont été tués par les forces spéciales iraniennes après que des manifestants se soient réfugiés près d’un marais dans la ville portuaire de Mahshahr, selon le New York Times.

Les meurtres constitueraient un des évènements les plus meurtriers de la dictature islamique depuis des décennies, alors que la colère continue de faire rage face aux augmentations des prix de l’énergie imposées par le gouvernement.

Selon le Times, des membres du corps des Gardiens de la Révolution islamique ont ouvert le feu sur des manifestants non armés avec des mitraillettes le 18 novembre, tuant une centaine de personnes, des hommes pour la plupart, alors qu’ils tentaient de se cacher dans un marais voisin.

Des manifestations ont éclaté en Iran ces six dernières semaines depuis que le gouvernement a imposé une hausse de prix spectaculaire de l’essence allant jusqu’à 200%, dans le but de parer à une catastrophe économique.

Les témoignages et les preuves rassemblées le jour de la manifestation meurtrière montrent que le 18 novembre, les Gardiens de la Révolution ont déployé des forces importantes dans la ville à majorité arabe de Mahshahr après que des manifestants eurent pris le contrôle de certaines parties de la ville, notamment des routes menant à un important complexe pétrochimique.

Lorsque les « forces spéciales » sont arrivées sur les lieux, elles ont immédiatement commencé à ouvrir le feu sans avertissement, obligeant les manifestants à se disperser et à se mettre à l’abri dans un marais proche.

Un des manifestants armé d’un fusil a commencé à tirer en réponse sur des membres des Gardiens de la Révolution, qui ont réagi en ouvrant le feu avec une mitrailleuse, tuant des dizaines de personnes. Après le massacre, une fusillade a éclaté lorsque des résidents locaux armés principalement de fusils de chasse ont commencé à tirer sur les soldats des forces spéciales.

Le rapport intervient quelques jours après qu’Amnesty International ait affirmé que le régime avait tué plus de 160 civils depuis début novembre, un nombre que la dictature islamique conteste bien évidement.