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Israël : Défense au Moyen-Orient

AIEA : l’Iran continue de violer l’accord nucléaire

AIEA : l’Iran continue de violer l’accord nucléaire - © Juif.org

L’Iran continue d’augmenter son stock d’uranium faiblement enrichi bien au-delà des limites fixées dans l’accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales et de l’enrichir à une plus grande pureté que ce qui est autorisé, a déclaré mercredi l’agence de surveillance atomique de l’ONU.

L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a rapporté dans un document confidentiel distribué aux membres et vu par l’Associated Press que, au 2 novembre, l’Iran disposait d’un stock de 2442,9 kilogrammes d’uranium faiblement enrichi, contre 2105,4 kilogrammes rapportés le 25 aout.

L’accord nucléaire signé en 2015 avec les Etats-Unis, l’Allemagne, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France, permet à l’Iran de ne conserver qu’un stock de 202,8 kilogrammes.

L’AIEA a rapporté que l’Iran continuait également d’enrichir de l’uranium à une pureté allant jusqu’à 4,5%, supérieure aux 3,6% autorisés par l’accord.

L’AIEA a déclaré dans son précédent rapport sur l’Iran que le stock d’uranium enrichi de la dictature islamique représentait désormais plus de dix fois la limite fixée dans l’accord de 2015.

L’Iran a progressivement réduit son respect de l’accord en réponse au retrait des Etats-Unis de l’accord en mai 2018.

Dans le même temps, le gouvernement iranien a continué d’autoriser les inspecteurs de l’AIEA à accéder à ses installations nucléaires, raison essentielle pour laquelle les pays qui restent parties de l’accord disent qu’il vaut la peine de le préserver.

Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré le mois dernier au journal autrichien Die Presse que l’Iran n’avait pas à ce stade suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe nucléaire selon la définition officielle de l’agence atomique de l’ONU.

Dans le rapport trimestriel distribué aux membres mercredi, l’AIEA a déclaré qu’elle avait encore des questions sur la découverte l’année dernière de particules d’uranium d’origine humaine sur un site en dehors de Téhéran non déclaré par l’Iran.

L’agence a fait pression sur l’Iran pour obtenir des informations sur le type d’activités menées sur le site non déclaré. Bien que l’AIEA n’ait pas identifié le site en question, on pense qu’il s’agit de l’installation de Turquzabad qui a été identifié par le premier ministre Benyamin Netanyahou lors de son discours devant l’assemblée générale de l’ONU en 2018 comme un « entrepôt atomique secret ».

Bien que l’AIEA affirme avoir le pouvoir d’effectuer des inspections instantanées partout en Iran qu’elle juge nécessaire, Téhéran lui avait refusé l’accès aux deux site pendant sept mois jusqu’à ce qu’un accord soit récemment conclu pour l’accès aux sites secrets.

Dans le rapport actuel, l’AIEA a déclaré que « les compositions de ces particules isotopiquement modifiées » trouvées étaient « similaires aux particules trouvées en Iran dans le passé, provenant de composants de centrifugeuses importées ». Elle a déclaré avoir trouvé la réponse de l’Iran aux questions du mois dernier « insatisfaisante ».

Suite à une évaluation de ces nouvelles informations, l’agence a informé l’Iran qu’elle continuait de considérer la réponse de l’Iran comme n’étant pas « techniquement crédible », a écrit l’AIEA, selon Associated Press. « Une explication complète et rapide de l’Iran est nécessaire », ajoute l’agence.

 

 

1 commentaire
Quand je pense que l'UE et le minable de l'Elysée osent déclarés que l'accord sur le nucléaire iranien est un bon accord? Il est temps qu'Israël empêche le développement de l'uranium. Que l'on se rappelle Osirak.
ROSA
Envoyé par Rosa_004 - le Jeudi 12 Novembre 2020 à 12:12
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 25 minutes