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Israël : Défense au Moyen-OrientArgentine : sécurité renforcée suite à un complot antisémiteL’Argentine a déclaré samedi qu’elle renforcerait la sécurité avec sa frontière avec le Paraguay après que son ambassade au Royaume-Uni a reçu un renseignement anonyme alertant les autorités sur la possibilité que des matériaux de fabrication de bombes entrent par sa frontière nord. Le renseignement met en garde contre une personne cherchant à expédier du nitrate d’ammonium du Paraguay vers l’Argentine « pour une bombe avec un objectif juif », a déclaré le ministère de la sécurité du pays dans un communiqué. Les autorités ont déclaré avoir ouvert une enquête pour identifier l’individu cité dans le renseignement. L’Argentine a la plus grande population juive d’Amérique latine. En 1994, une voiture piégée a explosé devant le centre juif AMIA à Buenos Aires, tuant 85 personnes. L’attentat a été attribué à l’Iran mais aucune acte d’accusation n’a jamais été prononcé. En 2004, Alberto Nisman a été nommé procureur principal et aurait découvert que de hauts responsables du gouvernement argentin étaient impliqués dans une dissimulation majeure d’agents iraniens derrière l’attaque. Il a également recueilli des témoignages contre les chefs du régime iranien, sur la base de preuves incriminantes de l’ancien président iranien Seyyad Abolhassan Banisadr, de divers diplomates, de sources de l’opposition iranienne, du responsable du renseignement iranien Farhad Mesbahi et de chefs du réseau opérationnel iranien en Europe. Le témoignage de ce dernier a été la carte la plus importante pour présenter la preuve de Nisman aux dirigeants d’Interpol et les convaincre qu’il avait connecté suffisamment de matériel pour incriminer les dirigeants du gouvernement iranien responsables des attaques qui ont eu lieu à Buenos Aires. « Les plus hauts responsables impliqués dans les poursuites, les membres des services de renseignement et mon gouvernement ont conspiré pour interrompre la découverte de la vérité sur le lien iranien et éviter de traduire les responsables en justice », a déclaré Nisman en 2007. Nisman a été retrouvé mort dans des circonstances suspectes en 2015, un jour avant qu’il ne participe à une audience à huis clos du Congrès entourant son enquête sur les auteurs de l’attaque. Deux ans avant l’attentat terroriste iranien de l’AMIA, une autre voiture piégée a explosée devant l’ambassade d’Israël dans la capitale argentine, tuant 29 personnes.
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