Israël : Défense au Moyen-Orient

Washington est « prêt à réagir » si Téhéran lance une attaque pour marquer le premier anniversaire de l’élimination du puissant général iranien Qassem Soleimani, a averti dimanche le chef des forces américaines au Moyen Orient.

« Nous sommes prêts à nous défendre, nous, nos amis et partenaires dans la région, et nous sommes prêts à réagir si nécessaire », a déclaré aux journalistes le général Kenneth McKenzie, qui dirige le commandement central américain (CENTCOM).

Il a fait ces commentaires lors d’une visite de la région de quelques semaine savant l’anniversaire du meurtre de Soleimani le 3 janvier 2020 par une frappe de drone américain près de l’aéroport de Bagdad.

« Mon évaluation est que nous sommes dans une très bonne position et nous serons prêts a tout ce que les iraniens ou leurs mandataires agissant pour eux pourraient choisir de faire », a déclaré McKenzie.

Il a ajouté qu’il s’était récemment rendu à Bagdad et rencontré le chef de la coalition anti-djihadiste, le général américain Paul Calvert, ainsi que le chef d’état-major de l’armée irakienne, le général Abdul Amir Yarallah.

McKenzie a déclaré qu’il s’était également rendu en Syrie pour rencontrer les forces américaines déployées dans la petite base du sud d’Al-Tanf, près de la frontière avec la Jordanie et l’Irak.

Signe apparent des inquiétudes des dirigeants militaires américains concernant les intentions iraniennes après le meurtre de Soleimani, la tournée actuelle de McKenzie n’a pas été annoncé à l’avance, a noté l’AFP.

L’Iran a riposté au meurtre de Soleimani en lançant un tir de barrage de missiles sur deux bases militaires irakiennes hébergeant des troupes américaines. 34 militaires avaient reçu un diagnostic de lésion cérébrale traumatique à la suite de l’attaque.

Cependant, il y a eu des rapports selon lesquels l’Iran cherche à effectuer un autre acte de vengeance, y compris un complot visant à assassiner l’ambassadeur américain en Afrique du Sud. L’Iran a nié ces rapports.

Fin octobre, il a été signalé que des responsables de l’armée, des services de renseignement et des forces de l’ordre américain avaient été informés d’une menace iranienne contre les plus hauts dirigeants du Pentagone, ce qui pourrait être des représailles pour l’élimination de Soleimani.