Israël : Défense au Moyen-Orient

Le ministre iranien des renseignements, Mahmoud Alavi, a averti mardi l’Occident que son pays pourrait faire pression pour une arme nucléaire si les sanctions internationale contre Téhéran restaient en place, a rapporté l’Associated Press.

« Notre programme nucléaire est pacifique et la fatwa du guide suprême a interdit les armes nucléaires, mais s’ils poussent l’Iran dans cette direction, ce ne serait pas la faute de l’Iran mais de ceux qui l’y ont poussé », a déclaré Alavi, faisant référence a un décret religieux des années 1990 publié par le guide suprême du pays, l’ayatollah Ali Khamenei, qui déclaré que les armes nucléaires sont interdites.

« Si un chat est acculé, il peut montrer une sorte de comportement qu’un chat libre ne ferait pas », a-t-il averti, ajoutant que l’Iran n’a pas l’intention de se diriger vers une arme nucléaire dans les circonstances actuelles.

Les commentaires viennent alors que le sort de l’accord de 2015 signé entre l’Iran et l’Occident reste incertain.

L’ancien président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord de 2015 il y a près de trois ans et a réimposé des sanctions contre l’Iran. La dictature islamique, a son tour, a progressivement réduit sa conformité à l’accord.

Le président Joe Biden a exprimé le souhait de revenir à l’accord de 2015, mais a souligné qu’il ne reviendrait à l’accord que si l’Iran revenait à le respecter.

L’Iran a indiqué à plusieurs reprises qu’il ne renégocierait pas l’accord initial.

La dictature islamique exige également que les Etats-Unis lèvent les sanctions qui lui ont été imposées. Biden, cependant, a clairement indiqué cette semaine que les Etats-Unis ne lèveront pas leurs sanctions contre Téhéran tant que l’Iran ne gèle pas son enrichissement d’uranium.