Israël : Défense au Moyen-Orient

Six palestiniens qui ont ouvert le feu sur la police des frontières israélienne ont été abattus lors d’affrontements avec les forces de sécurité qui opéraient dans la ville de Jenine, en Samarie, dimanche soir.

La police des frontières est entrée dans la ville pour arrêter cinq palestiniens soupçonnés de mener des activités terroristes. Alors que les forces se préparaient à quitter la ville, des émeutiers palestiniens ont ouvert le feu et lancé un grand nombre de charges explosives sur eux, selon un communiqué de la police des frontières. Les policiers ont riposté, touchant six suspects.

Au cours de l’affrontement, les véhicules des agents ont été la cible de tirs nourris, un des véhicules s’étant coincé dans la zone. Des forces supplémentaires ont aidé à secourir les policiers piégés sous le feu. Aucun blessé n’a été signalé parmi les forces israéliennes.

Quatre véhicules appartenant à la défense civile palestinienne et un transformateur électrique ont été endommagés lors des affrontements, selon des informations palestiniennes.

Les affrontements armés entre les résidents palestiniens et les forces de sécurité israéliennes sont devenus monnaie courante à Jenine.

En juin, deux membres des services de renseignement militaire de l’autorité palestinienne et un terroriste du Djihad Islamique ont été abattus par les forces de sécurité israéliennes dans la ville, selon des informations palestiniennes.

Les deux membres du renseignement militaire, Adham Yasser Eleiwi et Tayseer Ayasa, ont été tués dans une fusillade après que les troupes israéliennes soient également entrées dans la ville pour arrêter des suspects terroristes. Muhammad Samer Al-Bazour, un autre membre des services de renseignement de l’AP, aurait également été grièvement blessé lors de la fusillade.

Les forces israéliennes seraient entrées à Jenine pour arrêter Jamil al-Amouri et Wissam Abu Zaid, membres des Brigades al-Quds du Djihad Islamique. Les deux hommes auraient été arrêtés et al-Amouri serait décédé des suites de blessures subies lors des échanges de tirs.

A l’époque, un porte-parole de Mahmoud Abbas avait condamné l’incident, le qualifiant de « dangereuse escalade israélienne » et mettant en garde contre des « répercussions », selon l’agence de presse WAFA.