Israël : Défense au Moyen-Orient

Le lieutenant-colonel B, un officier du renseignement qui a récemment pris sa retraite après une longue carrière dans divers organes de renseignement de Tsahal qui surveillaient les activités des États ennemis et des éléments terroristes, fait référence au nouveau front auquel le public en Israël a été exposé pendant le les émeutes qui ont accompagné l'opération Gardien des Murs en mai.

"Pour nous, à Tsahal, c'est un point de départ clair. Il y a une coordination étroite entre les armées terroristes et les cellules et mécanismes en Israël, avec les Arabes israéliens ayant les moyens et l'intention de produire un terrorisme à grande échelle qui perturbera la routine de la vie à l'intérieur du pays, tant des civils que des forces de sécurité », dit-il.

Il ajoute : « Il y a une lacune dont tout le monde parle. La responsabilité de la sécurité intérieure incombe à la police israélienne. L'activité et l'autorité de Tsahal dans le pays relèvent principalement du travail du Commandement du front intérieur. Les officiers de police travaillent dans le cadre d’un calme industriel et de maintien de l'ordre autant que possible. J'espère que cela changera, mais l'activité active de saisie d'armes, par exemple, est une goutte dans l'océan. »

Selon lui, la preuve de la coordination des fronts terroristes arabes s'est exprimée précisément par le timing de la fin des émeutes et la décision du gouvernement israélien de conclure un accord de cessez-le-feu avec le Hamas le 20 mai : « Il convient de noter que personne n'a négocié avec les milliers d'émeutiers arabes avec des cartes d'identité bleues, et des centaines de milliers de leurs partisans à l'intérieur du pays. Et il y a un très haut niveau de contrôle du Hamas dans le processus, au profit des intérêts arabes communs contre Israël. »