Israël : Défense au Moyen-Orient

Un compte Twitter géré par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien a menacé vendredi de faire exploser la ville de Dimona dans le désert du Néguev, où se trouve une installation nucléaire.

Le compte du CGRI, avec ses 12 100 abonnés, a publié une vidéo montrant de multiples explosions dans un désert. « Puis le jour, nous [Dieu] vous porterons le coup le plus féroce. Nous infligerons sûrement une punition », a écrit le CGRI en arabe, citant une citation du Coran, ajoutant le hashtag « Dimona ». La vidéo est postdatée à vendredi.

Le compte fournit un lien vers le compte Telegram du CGRI, avec ses 376 084 abonnés. Le compte Twitter du CGRI et le compte Telegram affichent tous deux le logo du CGRI - un bras levé tout en tenant un fusil.

Le compte arabe du CGRI ne suit que le compte Twitter en langue farsi du guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, ainsi qu'un compte de sauvegarde pour l'arabe du CGRI.

Un tweet du 13 décembre du compte du CGRI dit : « En cas de folie de la part du régime sioniste, la République islamique d'Iran n'est plus prête à détruire Tel-Aviv et Haïfa, mais à libérer le saint Qods. Si la sécurité de la terre sainte d'Iran est compromise, personne ne goûtera au moment de la sécurité, que ce soit ceux qui sont à 1 000 km ou à 10 000 km ».

Qods est le nom arabe de la capitale d'Israël, Jérusalem.

Sheina Vojoudi, une dissidente iranienne qui a fui la République islamique en raison de la répression et qui suit de près l'activité du régime iranien sur les réseaux sociaux, a déclaré au Jérusalem Post qu'« une armée est censée protéger et défendre le peuple et le sol de son pays, mais je n'en vois aucun signe de mon pays dans le Corps des gardiens de la révolution islamique, aucun nom de l'Iran ou du peuple iranien n'y est même mentionné ».

« Le terme persan Sepah-e Pasdaran a une grande valeur et a sa racine dans le persan ancien, mais le CGRI l'a ruiné. Pourquoi le CGRI devrait-il publier ses déclarations principalement en arabe alors que la langue officielle de l'Iran est le persan et la plupart des gens en Iran parle et tout le monde comprend le persan ? Parce qu'il parle à ses mandataires comme le Hezbollah, le Hamas, les Houthis, Hashd al Shabi et les autres entités sous ses ordres, pas le peuple iranien ».

« La priorité du CGRI est la destruction complète d'Israël et de suivre l'idéologie de Khomeiny au lieu de défendre son propre peuple », a-t-il déclaré.

En 2019, les États-Unis ont désigné le CGRI comme une organisation terroriste étrangère. Le département d'État américain - sous les administrations démocrate et républicaine - a classé le régime iranien comme le pire État parrain du terrorisme au monde. On estime que le CGRI a assassiné plus de 600 militaires américains au Moyen-Orient.

La chaîne d'information Iran International basée à Londres a tweeté vendredi : « L'agence de presse Tasnim, affiliée au CGRI, a déclaré que les Gardiens de la révolution avaient simulé des frappes de missiles contre la centrale nucléaire israélienne de Dimona dans le cadre des exercices militaires" Great Prophet 17 ". »

Le Post a rapporté la semaine dernière qu'un compte Twitter en langue arabe de la République islamique d'Iran a publié le 17 décembre une image qui montrait l'élimination prévue de l'État juif par le feu en 2022.

La photo montre Israël composé de clous et d'allumettes et d'un livre d'allumettes à côté de mots en hébreu et en anglais déclarant : « Juste essayez et vous verrez. »

Le livre d'allumettes, qui est situé à côté d'Israël sur l'image, dit « allumette balistique » et montre un drapeau du régime iranien dessus. Le message apparent est que le régime des mollahs est prêt à faire exploser les allumettes pour détruire Israël en 2022.

Fin novembre, le porte-parole des forces armées de la République islamique d'Iran, le général de brigade Abolfazl Shekarchi, a appelé à l'élimination totale de l'État juif lors d'une interview avec un média contrôlé par le régime iranien.

« Nous ne reculerons pas devant l'anéantissement d'Israël, même d'un millimètre. Nous voulons détruire le sionisme dans le monde », a déclaré Shekarchi à l'agence de presse des étudiants iraniens.

Le 15 décembre, le Téhéran Times a écrit en première page « Un faux pas », avec des cibles militaires répertoriées en Israël.