Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien a menacé vendredi de frapper ce qu'il a appelé des « bases sionistes » en Irak, a rapporté i24NEWS.

« Si les responsables irakiens ne prennent pas de mesures pour supprimer d'autres bases des sionistes dans ce pays alors que notre sécurité continue d'être menacée dans cette région, nous répondrons sans hésitation », a déclaré le porte-parole du CGRI, Ramazan Sharif.

« C'est notre droit naturel de détruire toute base à partir de laquelle toute attaque est menée contre la sécurité de l'Iran, et c'est une ligne rouge pour nous », a-t-il ajouté.

Ces commentaires faisaient suite à une attaque au missile sur la ville d'Erbil, située dans le nord de l'Irak, dimanche matin dernier.

La chaîne saoudienne Al-Hadath a rapporté que les missiles avaient été lancés depuis l'Iran et étaient en représailles au meurtre de deux officiers des Gardiens de la révolution lors d'une frappe aérienne en Syrie cette semaine, qui a été attribuée à Israël.

L'Iran a affirmé plus tard que l'attaque visait des « bases israéliennes secrètes » en Irak.

Un haut responsable américain a déclaré lundi au New York Times que le bâtiment touché par les missiles iraniens servait également de centre de formation israélien.

Plus tard, cependant, la correspondante du New York Times, Farnaz Fassihi, a modifié son rapport initial et a déclaré qu'un responsable de l'administration du président Joe Biden avait déclaré à son collègue Eric Schmidt que l'affirmation précédente était incorrecte.