Israël : Défense au Moyen-Orient

La porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem était tendue mais calme lundi après des affrontements nocturnes entre les forces de police israéliennes et des émeutiers palestiniens.

Les forces de sécurité ont arrêté au moins dix Palestiniens alors que les deux parties s'affrontaient violemment tard dimanche après les prières du soir du Ramadan. L'un des policiers présents sur les lieux a été légèrement blessé par une bouteille lancée sur lui qui l'a atteint au visage.

Lundi, le surintendant en chef des opérations de Jérusalem-Est, Amir Ben Kiki, a déclaré que la police israélienne se prépare à faire la même chose plus tard dans la journée.

« Nous nous préparons depuis quelques mois, et avons traversé quelques scénarios possibles, dont des affrontements violents. Plus ils essaieront de nous tester, plus les policiers seront déterminés à les arrêter », a déclaré Ben Kiki.

Des images vidéo des émeutes de la porte de Damas dimanche ont montré un pied-de-biche qui a été lancé sur des policiers, qui ont répondu en sortant des armes devant les Palestiniens qui se sont rassemblés autour d'eux.

De plus, de nombreux jeunes hommes se sont révoltés près des policiers, qui ont riposté avec des matraques, et six policiers ont également été vus en civil alors que deux d'entre eux arrêtaient un suspect sur la route.

« Une poignée de personnes, parmi des dizaines de milliers qui sont arrivées, ont lancé des pierres et des bouteilles. Un policier a été touché à la tête, un autre officier s'est cassé le bras. Nous faisons tout pour empêcher les violations de l'ordre, y compris des dialogues avec leur communauté, mais ce n’est pas toujours sous notre contrôle », a déclaré l'officier Ben Kiki.

Lorsqu'on lui a demandé si un ordre avait été donné pour essayer d'empêcher les affrontements, même au prix d'attaques contre des policiers, Ben Kiki a répondu : « les policiers n'essaient pas de provoquer une nouvelle escalade, au contraire ».

« Lorsqu'ils jettent des pierres et des bouteilles, nous essayons d'arrêter uniquement ceux qui sont responsables de l'incitation. Cependant, dans certaines situations, les choses deviennent incontrôlables et nous n'avons d'autre choix que d'utiliser des mesures. Nous essayons de maintenir la fête [du Ramadan] routinière, mais les extrémistes choisissent de perturber l'ordre public. »

Ben Kiki a ajouté que pour calmer les tensions, la communauté arabe doit rejeter la violence.

« Nous serons durs contre ceux qui tentent de troubler l'ordre public et de provoquer des émeutes, mais la population arabe elle-même doit dire aux responsables des émeutes qu'ils ne veulent pas cela, et qu'ils ne souhaitent que célébrer le Ramadan. Là il y a des dizaines de milliers de personnes normatives et seulement parce que quelques radicaux - des émeutes éclatent », a-t-il dit.

On a également demandé au responsable s'il pensait que les émeutes relativement petites pouvaient déclencher une vague de violence dans d'autres régions ou dans le pays.

« Nous avons traité une série d'incidents dans un passé récent, y compris des attaques meurtrières. Et nous devons comprendre que certains événements ont des effets plus importants que d'autres. »