Israël : Défense au Moyen-Orient

La police est au plus haut niveau d'alerte avant les prières musulmanes de demain, les premières prières du vendredi à tomber pendant le Ramadan cette année. Plus de cent mille musulmans devraient visiter les mosquées du Mont du Temple cette semaine.

Pendant deux ans, le Mont du Temple a été fermé pour les prières publiques en raison de l'épidémie de coronavirus ; l'année dernière, le nombre de fidèles autorisés à entrer a été limité en raison de l'opération Gardiens des Murs.

Selon un rapport d'Israël Hayom, d'ici la dernière semaine du Ramadan, un quart de million de musulmans se rendront probablement dans les mosquées pour la prière du vendredi. L'augmentation du nombre cette année est en partie due à une décision prise par l'establishment de la sécurité d'autoriser l'entrée aux Arabes palestiniens ; les femmes, les enfants et les hommes de plus de 50 ans doivent pouvoir entrer sans permis spécial.

Des avertissements généralisés concernant des attentats terroristes sont reçus tout le temps, mais actuellement il existe également des avertissements spécifiques. « La principale menace est celle d'une activité terroriste hostile », a déclaré le commissaire adjoint de la police Sami Marciano. « Nous nous préparons à des scénarios impliquant un terroriste solitaire, et la vigilance est extrêmement élevée. »

La police n'a pas de profil spécifique pour un agresseur, a ajouté Marciano. « Il y a un large éventail d'agresseurs possibles, ce qui signifie que nous devons suspecter tout le monde. Suspecter tout le monde, d'une part, mais aussi traiter tout le monde avec respect. »

Entre-temps, ces derniers jours, la police et le GSS ont procédé à plusieurs arrestations de suspects qui ont donné des indications selon lesquelles ils avaient l'intention de perpétrer des attentats terroristes. Certains ont été appréhendés à l'intérieur de Jérusalem, d'autres à la périphérie de la ville et d'autres encore avant qu'ils n'atteignent la capitale.

Des renforts de police sont envoyés dans la vieille ville de Jérusalem et plus particulièrement dans la zone autour de la porte de Damas - à la fois des unités de police régulières et des unités d'infiltration - à la lumière des récents troubles à la porte de Damas, et en raison de la crainte qu'une récente série d'attentats terroristes ne provoque une aggravation de la situation sécuritaire. Jusqu'à présent, seules des perturbations relativement mineures se sont produites.

« La principale leçon que nous avons apprise cette année est de faire une distinction entre la population normative qui veut célébrer le Ramadan et ceux qui veulent perturber les choses », a déclaré Marciano. « Cela ne veut pas dire que les années précédentes, nous ne faisions pas une telle distinction, mais les choses ont été plus explosives dans le passé et lorsque cela s'est produit, il était difficile de garder le contrôle. Cette année, nous nous sommes mieux préparés. Nous avons discuté avec des commerçants locaux et avec des dirigeants. Nous adoptons une approche plus modérée, mais si nous détectons des perturbations, nous réprimerons durement. »

Le sous-commissaire Ronen Hazut a ajouté que cette année, le climat est moins intense. « Les commerçants locaux nous disent qu'ils en ont assez des jeunes têtes brûlées qui troublent la paix et qu'ils leur ont demandé d'arrêter. »