Israël : Défense au Moyen-Orient

L'ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a affirmé mercredi que "le régime sioniste" continue de recevoir des coups de l'Iran, affirmant que bon nombre de ces opérations sont restées confidentielles.

Dans une interview accordée à l'agence de presse Tasnim, le général de division Mohammad Ali Jafari a déclaré : "Le régime sioniste et ses responsables savent mieux quels coups ils ont reçus de la République islamique jusqu'à présent, dont certains sont même toujours en cours car ils (les sionistes) sont frappés depuis cette zone."

L'ancien commandant du CGRI a déclaré que le régime sioniste avait subi ces coups dans différents pays de la région.

Il a ajouté qu'il est regrettable que la République islamique ne puisse pas déclarer et rendre public bon nombre des coups qu'elle a portés au régime israélien, affirmant que ces opérations sont souvent restées confidentielles.

Les responsables iraniens menacent régulièrement Israël. Le commandant des forces aérospatiales des Gardiens de la révolution iraniens, Amir Ali Hajizadeh, a déclaré il y a quelques mois qu'Israël était "voué à disparaître" et que toute action d'Israël contre la République islamique accélérerait cette disparition.

Auparavant, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a pris la parole lors de la conférence des Nations Unies à Durban IV, où il a déclaré que la "volonté de son pays est consacrée" à l'élimination du sionisme.

Plus récemment, le commandant des forces terrestres de l'armée iranienne, Kiumars Heydari, a menacé de "raser Tel-Aviv et Haïfa", ajoutant que "les territoires occupés par Israël seront libérés dans moins de 25 ans".

Les commentaires de Jafari mercredi font suite à la mort de deux officiers de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution iraniens.

Ali Kamani et Mohammad Abdus, tous deux ingénieurs aérospatiaux des Gardiens de la Révolution, sont morts dans des circonstances mystérieuses à quelques heures d'intervalle.

Iran International, une chaîne d'information basée à Londres affiliée à l'opposition iranienne, a rapporté plus tard que les deux hommes étaient engagés dans le développement d'armes pour le Hezbollah et n'ont pas été tués dans des accidents comme l'a affirmé la République islamique.