Israël : Défense au Moyen-Orient

On sait déjà que plusieurs attaques contre des Israéliens en Turquie ont été déjouées par le Mossad et les forces de sécurité turques, mais les craintes de nouvelles attaques perpétrées par des Iraniens demeurent.

Moriah Suissa s'est rendue à Istanbul la semaine dernière et a alors déclaré qu'elle pensait que les médias exagéraient le risque. Cependant, dimanche, elle a été interviewée sur Radio 103FM et a émis une note complètement différente.

"Dieu merci, toute la peur est derrière nous", a-t-elle déclaré. "J'avoue, j'ai ri des médias et j'ai dit que j'irais en Turquie quoi qu'il en soit pour acheter des actions pour mon entreprise, et c'est ce que j'ai fait. Quand je suis arrivé au marché, je suis allé dans l'un des magasins, et ce type est venu à moi et m'a dit, 'Es-tu Israélienne ? Je le suis aussi.'"

"Il ne ressemblait pas à un Arabe ou à un Iranien", a ajouté Moriah, "et je n'y ai pas pensé, au début - mais ensuite j'ai soudainement remarqué son hébreu à l'accent arabe. Il ne ressemblait pas à un terroriste ou quoi que ce soit, mais d'une manière ou d'une autre, le marchand a compris qu'il était iranien et il lui a dit de partir. Le gars a dit que le marchand était juste raciste, mais j'avais vraiment peur à ce moment-là."

Le marchand a dit à Moriah d'attendre dans sa boutique pendant un moment jusqu'à ce que l'Iranien soit parti, puis elle est retournée à son hôtel. Mais quand elle est arrivée, elle a trouvé quatre hommes d'apparence iranienne à la réception, réservant des chambres à l'hôtel. Lorsque le propriétaire de l'hôtel leur a demandé d'où ils venaient, ils ont répondu : "Iran".

Moriah monta dans sa chambre et s'enferma à l'intérieur, craignant de partir, même si elle avait un rendez-vous à respecter. Finalement, elle a décidé d'y aller, mais elle admet maintenant que c'était "totalement stupide de faire ça", et quand elle est revenue à l'hôtel, elle a de nouveau trouvé un groupe d'Iraniens près de la réception.

"Je n'allais pas monter dans ma chambre avant qu'ils ne partent", a-t-elle expliqué. "Deux d'entre eux sont montés, mais un est resté, et il avait ce regard cruel dans les yeux. Je suis tellement contente d'être rentrée chez moi, et je regarde toujours tout autour de moi dans la rue, effrayée que quelqu'un soit après moi."