Israël : Défense au Moyen-Orient

Un haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens a averti mercredi que tout pays impliqué dans une agression israélienne contre la République islamique "payera le prix", a rapporté l'agence de presse iranienne Tasnim, au milieu d'une impasse entre Téhéran et Washington pour relancer un accord nucléaire de 2015.

"Le régime sioniste (Israël) est considéré comme une menace majeure pour la sécurité de l'Iran et tous les gouvernements qui coopèrent avec l'agression de ce régime contre la sécurité de l'Iran en paieront le prix", a déclaré Tasnim citant le commandant en chef Gholamali Rashid.

Israël, qui considère le programme nucléaire de l'Iran comme une menace pour son existence, a mis en garde contre une action militaire contre les sites nucléaires du pays si la diplomatie ne parvient pas à freiner le travail nucléaire de Téhéran.

Mardi, le Premier ministre Yair Lapid a lancé un avertissement sévère à l'Iran se tenant à côté d’un avion de chasse furtif F-35 de l'armée de l'air israélienne.

"Si l'Iran continue à nous tester, il découvrira les bras longs et les capacités d'Israël", a déclaré Lapid. "Il est encore trop tôt pour savoir si nous avons réussi à contrecarrer l'accord sur le nucléaire, mais Israël est prêt à toute menace et à toute situation", a-t-il déclaré.

"Nous continuerons d'agir sur tous les fronts contre le terrorisme et contre ceux qui cherchent à nous nuire. Comme convenu entre moi et le président Biden, nous avons toute liberté d'action pour agir comme bon nous semble afin d'empêcher l'Iran de devenir une menace nucléaire," dit le premier ministre.

L'Iran a déclaré à plusieurs reprises qu'il donnerait une réponse écrasante à toute agression.

Pendant ce temps, l'Agence des Nations unies pour l'énergie atomique a déclaré mercredi que le stock d'uranium iranien enrichi jusqu'à 60 %, proche de la qualité militaire, a augmenté bien au-delà du montant qui, selon une définition, est suffisant, s'il est encore enrichi, pour une bombe nucléaire.

L'AIEA a publié un deuxième rapport indiquant que l'Iran n'avait toujours pas fourni de réponses crédibles sur l'origine des particules d'uranium trouvées sur trois sites non déclarés qui semblent être principalement anciens et sur lesquels l'AIEA enquête depuis des années.