Israël : Défense au Moyen-Orient

Lundi, le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Aviv Kochavi, a critiqué le président iranien Ibrahim Raisi pour avoir déclaré que "plus de recherches" étaient nécessaires pour prouver que l'Holocauste s'était produit.

"Vous n'avez pas besoin d'être un historien ou un chercheur pour comprendre les horreurs de l'Holocauste - vous devez être humain", a-t-il déclaré dans l'ancien camp de concentration nazi d'Auschwitz en Pologne.

« Nous venons de visiter les chambres à gaz, de voir les crématoires, les pierres mêmes crient le meurtre du peuple juif. Quiconque ment et nie la douloureuse vérité historique aujourd'hui, mentira facilement à l'avenir. C'est un autre rappel que des gens comme ça ne peuvent pas être autorisés à détenir des armes de destruction massive."

Raisi a fait ces remarques lors d'une interview de 60 Minutes après qu'on lui ait demandé s'il croyait que 6 millions de Juifs avaient été assassinés pendant l'Holocauste, ce à quoi il a répondu "il y a des signes que cela s'est produit" et a ajouté que cela devrait faire l'objet d'une enquête plus approfondie.

Les remarques de Raisi ont suscité un tollé en Israël. Le Premier ministre Yair Lapid a tweeté des images de l'Holocauste avec la légende "quelques signes".

Le président Isaac Herzog a déclaré : "M. Raisi, sur mon bureau à Jérusalem, il y a une photo. Les chiffres parlent d'eux-mêmes". Herzog a fait référence à une photo d'une survivante de l'Holocauste avec un numéro de prisonnier tatoué sur la main.

Le président du musée de l'Holocauste de Yad Vashem, Dani Dayan, a qualifié le président iranien de "vil antisémite" et qualifié ses propos de "dangereux et méritant d'être condamnés".