Israël : Défense au Moyen-Orient

L'Allemagne vient d'accepter d'envoyer un grand nombre de chars Leopard 2 de fabrication allemande en Ukraine. Les États-Unis préparent un programme d'aide de plusieurs milliards de dollars pour ce pays meurtri, qui comprendra des missiles à plus longue portée, des équipements pour les systèmes de défense aérienne Patriot, des munitions de précision et des armes antichars Javelin.

Et précisément maintenant, la perspective d'une défaite ukrainienne est enfin admise dans le courant dominant.

« La Russie sortira probablement de cette guerre non seulement militairement... mais politiquement victorieuse », conclut un article d'opinion dans le Welt en langue allemande. « La Russie a jusqu'à présent détruit 60 à 70% de l'infrastructure ukrainienne critique. Il est inconcevable que Kiev reçoive suffisamment de systèmes de défense aérienne … pour arrêter l'orgie de destruction russe. »

De plus, avec la rareté de l'électricité, réparer les dommages importants devient de plus en plus un défi. Mais l'Ukraine ne manque pas seulement d'énergie et de matériel. L'armée est également confrontée à une crise des effectifs.

« Plus la guerre s'éternise, plus l'Ukraine manque de soldats. Elle en est déjà... à sa huitième vague de mobilisation, avec des hommes de plus de 60 ans désormais envoyés au front. »

L'Ukraine devrait recevoir ses nouveaux chars, tous les 140, d'ici la fin du mois de mars. Les experts estiment que la Russie compte jusqu'à 4 000 chars en préparation pour la bataille et prédisent que les combats les plus féroces sont encore à venir. L'auteur de l'article de Welt visualise que les combats se terminent par une défaite écrasante pour l'Ukraine, avec des négociations de cessez-le-feu aboutissant à l'exclusion du pays de l'adhésion à l'OTAN dans un avenir prévisible, et à son adhésion à l'Union européenne mise en veilleuse.

Quant à savoir pourquoi cela se produit, après de longs mois au cours desquels les dirigeants mondiaux ont insisté sur le fait que la Russie ne devait jamais être autorisée à gagner, l'article suggère que ces mêmes pays ont peur de l'escalade et sont las de la guerre. « Quiconque parle aux diplomates occidentaux entend de plus en plus souvent parler... d'espoirs pour un cessez-le-feu rapide. Si oui, pourquoi continuent-ils à armer l'Ukraine ? On ne peut que soupçonner qu'une stratégie est à l'œuvre ici. »