Israël : Défense au Moyen-Orient

Le ministre de la Défense Yoav Gallant rencontre les maires et les chefs de conseils situés près de la frontière libanaise, dans le nord, et leur promet que leurs communautés – évacuées depuis le début des fréquentes escarmouches frontalières en octobre à l'ombre de la guerre contre le Hamas – ne seront pas rapatriées avant que e groupe terroriste Hezbollah soutenu par l’Iran ne soit repoussé au nord du fleuve Litani, selon les médias hébreux.

La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin à la Seconde guerre du Liban en 2006, a interdit au Hezbollah de maintenir une présence militaire au sud du Litani, situé à environ 30 kilomètres (18 miles) au nord de la frontière israélo-libanaise. Le Hezbollah a violé de manière flagrante cette résolution et lance régulièrement des attaques contre Israël depuis la frontière.

Lors de la réunion tendue de Nahariya, Gallant a déclaré que la meilleure option pour Israël est de parvenir à un arrangement diplomatique qui permettra l'application de la résolution 1701.

Si cela ne réussit pas, a déclaré Gallant aux dirigeants locaux, Israël « agira avec tous les moyens à sa disposition » pour repousser le Hezbollah par des actions militaires.

Quelque 80 000 habitants de communautés situées jusqu'à 10 kilomètres au sud de la frontière libanaise ont été évacués et séjournent temporairement dans des hôtels et autres installations, grâce au financement de l'État. Nombreux sont ceux qui craignent d’être exposés à des dangers une fois de retour chez eux, si le Hezbollah n’est pas éloigné de la zone frontalière.