Israël : Défense au Moyen-Orient

Le chef de l’opposition iranienne Vahid Beheshti s’est rendu en Israël cette semaine, où il a été le tout premier chef de l’opposition iranienne à s’adresser à la Knesset.

Beheshti est un militant des droits de l’homme qui combat le régime iranien. Pendant près de 11 mois, il a campé devant le ministère britannique des Affaires étrangères, menant même une partie du temps une grève de la faim, exigeant que le Royaume-Uni classe le Corps des Gardiens de la révolution iraniens comme organisation terroriste.

Beheshti explique que la guerre actuelle avec le Hamas concerne uniquement l’Iran, et c’est ce qui l’a amené à prendre la parole à la Knesset. « L'Iran est à la tête de la pieuvre. Depuis que les mollahs sont arrivés au pouvoir il y a 44 ans, leur premier principe était l'élimination d'Israël, et ils ont été très actifs dans ce sens. Il suffit de regarder la région, de voir combien de mandataires ont été créés. Regardez la situation actuelle d'Israël : d'un côté, le Hamas ; d'un côté, le Hezbollah ; de l'autre, la Syrie. Le régime iranien a transformé la Syrie en une zone terroriste pour distribuer des forces terroristes et des armes militaires contre Israël. Regardez les Houthis ; ils ont complètement perturbé le commerce mondial. Que cherchons-nous d’autre pour dire que le régime iranien est la racine du problème. »

Il ajoute : « Bien sûr, tout tourne autour de l'Iran. Et aujourd'hui, nous devons arrêter d'ignorer ce gros éléphant dans la pièce si nous voulons la paix mondiale et la paix dans la région. »

Beheshti dit qu’Israël ne devrait pas avoir peur de frapper des cibles du CGRI, des sites nucléaires et même les maisons de hauts responsables de la République iranienne en Iran. « C'est ce qu'ils ont besoin de voir. C'est un grand soutien pour le peuple iranien. N'oublions pas que nous avons une grande armée de 18 millions d'Iraniens qui ont soif de démocratie et de liberté en Iran, et dès qu'ils verront le soutien d'Israël et des pays occidentaux, ils effectueront le travail à notre place. Ils descendront dans la rue et frapperont la tête du poulpe à Téhéran pour nous. Le peuple iranien a été très actif, surtout depuis 2009. Il a eu de nombreux soulèvements, mais à cause du niveau de brutalité et de barbarie du régime pervers, ils n'ont pas réussi jusqu'à présent. Ils ont besoin d'un peu de soutien et ils feront le travail à notre place. »

Vahid dit que la haine d'Israël est uniquement celle du régime iranien, alors que l'opinion du peuple est tout le contraire. « Le peuple iranien a montré à maintes reprises son amour et sa passion pour le peuple d'Israël. Depuis le 7 octobre, ils ont dessiné des drapeaux israéliens dans les rues, sur les chemins très étroits, où il faut marcher sur le drapeau, mais le peuple iranien a sauté par-dessus le drapeau d'Israël, s'est retourné et l'a embrassé. Vous avez vu les supporters au stade de football lorsque les agents iraniens ont apporté le drapeau de la Palestine et la réaction de 50 000 personnes dans le stade ; je ne veux pas répétez ce qu'ils ont dit. Ils ont montré à plusieurs reprises leur soutien, leur passion, leur amour pour le peuple d'Israël. »

Il raconte : « Ce matin, j'étais sur le Mont du Temple pendant quelques heures, et cela m'a rappelé la grande histoire entre le peuple d'Israël et le peuple d'Iran. Il y a près de 2 600 ans, Cyrus le Grand a libéré le peuple d'Iran et Israël de l'esclavage et leur a donné l'opportunité de reconstruire leur temple. Nous avons d'excellentes relations, nous avons une culture très proche, nous avons un intérêt commun, mais surtout, nous avons un ennemi commun. C'est donc la position du peuple de l'Iran, et ils acceptent le soutien d'Israël et de tout autre pays occidental pour prendre le relais et faire le travail à notre place en Iran. »

Le chef de l’opposition estime qu’Israël doit officiellement commencer à travailler avec le peuple iranien et l’opposition. « C'est le seul moyen. Il suffit de regarder combien Israël a dépensé pour mettre fin aux activités terroristes iraniennes en Israël et dans la région. Il suffit d'un peu de cela pour être aux côtés du peuple iranien, pour travailler avec le peuple iranien. C'est une armée, 18 millions de personnes qui ont soif de liberté et de démocratie. Ils attendent le moment pour renverser ce régime. »