Israël : Défense au Moyen-Orient

Les négociations au Caire sur un éventuel accord visant à suspendre les combats à Gaza ont été prolongées de trois jours supplémentaires, a déclaré mardi soir un responsable égyptien au New York Times.

Le responsable, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, a déclaré que la teneur de la première journée des pourparlers était « positive ».

Les négociations des trois prochains jours impliqueront des responsables de niveau inférieur, qui poursuivront les discussions sur un nouveau cadre d'accord, qui garantirait la libération d'un certain nombre d'otages et l'arrêt des combats pendant un certain nombre de semaines, a déclaré un responsable américain au New York Times.

Plus tôt mardi, un responsable américain a déclaré à CNN que les pourparlers du Caire avaient été productifs et sérieux, mais qu'ils n'avaient pas encore abouti à une avancée susceptible d'aboutir à un accord final.

Le Hamas et Israël ont chacun rejeté les formules proposées récemment. Le mois dernier, un large cadre d'accord a été esquissé à Paris par les représentants des États-Unis, d'Israël, du Qatar et de l'Égypte. Cette proposition prévoyait un cessez-le-feu de six semaines et l'échange d'otages à Gaza contre des prisonniers arabes palestiniens en Israël.

Le Hamas est revenu avec une contre-proposition exigeant le retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza.

En outre, le groupe terroriste a exigé que les otages à libérer dans un premier temps soient des femmes, des enfants, des malades et des personnes âgées, en échange de la libération de toutes les femmes, enfants et hommes arabes palestiniens âgés de 50 ans et plus actuellement détenus par Israël.

Cela inclurait environ 1 500 autres prisonniers arabes palestiniens détenus par Israël, dont 500 reconnus coupables de meurtre et purgeant des peines à perpétuité ou de longues peines.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté la contre-proposition et a déclaré qu’il ne « céderait jamais aux demandes ridicules du Hamas ».

Malgré toutes les conditions posées par le Hamas pour un accord, un haut responsable de l’administration Biden a déclaré à NBC News que la réponse fournie par l’organisation terroriste était « généralement positive ».