Israël : Défense au Moyen-Orient

Des sources au sein de l'échelon de la défense israélienne ont déclaré lors de conversations privées que tant que les convois d'aide humanitaire entrent dans Gaza et ne sont pas sécurisés par des sources armées, les pillages ne prendront pas fin - que l'aide entre par camion ou par mer, a rapporté Israel Hayom.

Selon l'échelon de la défense, ces individus armés à Gaza sont des civils qui ne soutiennent pas le Hamas et qui sont censés faire partie de la solution « du lendemain » et sécuriser les « îles humanitaires » à l'intérieur de Gaza.

L’échelon de la défense a insisté sur le fait que ceux qui contrôlent la distribution de l’aide humanitaire à Gaza dirigeront Gaza, mais la question de leur identité n’a pas encore été tranchée, puisque ces individus ne peuvent pas être affiliés au Hamas. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'ils ne pouvaient pas non plus être affiliés à l'Autorité palestinienne.

Le rapport d’Israël Hayom indique également que les hauts gradés de la défense ont récemment eu des discussions concernant les convois d’aide et la nécessité de les déconnecter du groupe terroriste du Hamas, qui les prend toujours en charge. La discussion a également porté sur les zones humanitaires qui seront mises en place conformément au plan présenté par Tsahal au niveau politique il y a plusieurs semaines. Cette zone se trouverait au sud de la rivière Gaza, si l'on décidait d'évacuer les 1,4 millions de Gazaouis qui se trouvent actuellement à Rafah.

La semaine dernière, des centaines de Gazaouis se sont précipités sur les camions humanitaires près du nord de Gaza, tuant ainsi des dizaines de Gazaouis. La communauté internationale a blâmé Israël pour l'incident, bien que Tsahal ait présenté une vidéo de la bousculade qui montre clairement comment les habitants de Gaza ont été tués et que ce n'était pas l'œuvre d'Israël.

Depuis lors, il est devenu clair que les pays prêts à assumer la responsabilité de la sécurisation des convois d'aide et des îlots humanitaires ont exigé que des gardes de sécurité armés - des Gazaouis non affiliés au Hamas - effectuent les actes de sécurisation et de garde des convois, pour le compte dans le but de protéger à la fois l'aide et la population locale, avec des armes qui leur sont fournies avec l'approbation d'Israël.

Jusqu'à présent, tout Gazaoui armé dans la bande de Gaza était déclaré « terroriste » par Tsahal, et c'est ainsi que les forces le traitent. Toutefois, si le plan proposé devait être mis en œuvre, il pourrait créer une situation dans laquelle des Gazaouis armés errent dans la zone alors que Tsahal opère toujours à Gaza.

Netanyahu s’oppose à toute discussion sur la question et refuse de discuter de tout projet pour l’après-guerre tant que Tsahal opère toujours à Gaza.