Israël : Défense au Moyen-Orient

Des responsables de Tsahal ont déclaré que le retrait des troupes de Khan Yunis dimanche avait pour but de préparer l'armée à des combats dans d'autres localités, notamment à Rafah, le dernier bastion du Hamas à Gaza.

Un responsable militaire a déclaré que « dans le même temps, nous mènerons des opérations humanitaires à grande échelle pour donner une légitimité à la poursuite des combats ».

« Nous saurons faire face aux demandes qui viendront du niveau politique et aux prix sécuritaires qui seront nécessaires pour mener à bien l'opération », a ajouté la source.

À l’époque, les responsables qui ont contribué à la médiation des négociations entre Israël et le Hamas avaient déclaré au Wall Street Journal que des divergences importantes subsistaient entre Israël et le Hamas sur un éventuel accord de cessez-le-feu. Les lacunes les plus importantes portent sur le retour des civils dans le nord de la bande de Gaza et sur l'identité des terroristes qui seront libérés en échange des otages détenus par le Hamas.

L'une des sources a exprimé son pessimisme quant aux informations faisant état de progrès imminents dans les pourparlers. « Il faut faire attention aux rapports faisant état de progrès dans les négociations. Selon le rapport, le Hamas a informé les médiateurs qu'il avait besoin de temps pour examiner la proposition. Israël, dans sa réponse initiale au plan américain, a exprimé des réserves sur certaines des exigences du Hamas, qui exigeait, entre autres choses, la libre circulation des citoyens palestiniens vers le nord de Gaza. »

Selon lui, dans sa réponse initiale à la proposition américaine, Israël a déclaré qu'il rejetait le retour sans restriction ou condition des Palestiniens vers le nord. « Israël veut également contrôler les déplacements des Palestiniens du sud vers le nord de la bande de Gaza pour empêcher les terroristes du Hamas de revenir aux côtés des civils. »

Dans une proposition de compromis faite par le chef de la CIA, il était indiqué que 900 terroristes seraient libérés, dont 100 meurtriers, en échange de 40 otages dans le cadre d'un cessez-le-feu de six semaines.