Israël : Défense au Moyen-Orient

Le colonel Nissim Hazan, qui a tiré l'obus sur la maison de Pessi Cohen dans le kibboutz Beeri, a raconté cet incident difficile dans une interview avec Josh Breiner qui s'est tenue au centre de Rafah.

Il a déclaré que l'enquête menée était fiable. « Je parle de moi. J'ai fait de mon mieux. C'était un incident sur six batailles que j'ai menées à Beeri en trente heures. »

Hazan a ajouté : « Je suis sûr que j'ai fait une erreur à un moment donné, mais je n'aurais pas pu le faire autrement. La journée du 7 octobre a été un mauvais événement. »

Il a déclaré : « Il n'y avait pas de choix. Après avoir vu des centaines de corps et des tirs importants, on se rend compte que l'on est au milieu d'une bataille très intense. Il n'y avait pas de choix ».

« La situation d'un char sur l'herbe à l'intérieur d'un kibboutz est surréaliste », a déclaré Hazan, ajoutant qu'il ne savait pas qu'il y avait des otages dans la maison.

Il convient de noter que l'équipe d'enquête sur la bataille du kibboutz Be'eri a découvert que les forces opéraient selon un ordre de commandement organisé lors de l'incident, qui comprenait le commandement d'une unité antiterroriste de Yamam, du Shin Bet et de Tsahal, tout en recevant des renseignements et le soutien aérien en temps réel.

L'enquête montre que face aux circonstances complexes et difficiles qui prévalaient, les commandants et les forces qui ont agi lors de l'incident ont pris des décisions professionnelles et responsables, tout en maximisant leurs efforts de négociation.

Au cours des neuf derniers mois, la décision de tirer un obus sur la maison a été critiquée. L'enquête de Tsahal indique que « les tirs du char en direction de la zone de la maison ont été effectués de manière professionnelle, sur décision conjointe des commandants de toutes les unités, après examen et évaluation de la situation, et afin de faire pression sur les terroristes et sauvez les otages. »

D’après les informations examinées jusqu’à présent, il a été déterminé que, d’après les membres de l’équipe, aucun civil à l’intérieur du bâtiment n’a été blessé par les obus des chars. Ceci sans compter un cas précis à l'extérieur du bâtiment où deux civils ont été touchés par des éclats d'obus. L'équipe a déclaré qu'il semble que la plupart des otages aient été assassinés par les terroristes et qu'il est nécessaire, dans la mesure du possible, de procéder à des tests supplémentaires et d'examiner des résultats supplémentaires.

Quant à la performance des commandants supérieurs présents sur place, l'équipe d'enquête a constaté qu'ils ont coordonné les positions et agi de manière professionnelle, face à une situation difficile et complexe.