Israël : Défense au Moyen-Orient

Israël a informé mardi soir l'Egypte qu'une délégation de sécurité arriverait mercredi au Caire pour discuter de plusieurs sections du projet d'accord de cessez-le-feu d'échange de prisonniers avec le Hamas, ont rapporté les médias locaux, selon Maariv.

Selon le rapport, Israël a informé le Caire que le pays accepterait les demandes du Hamas concernant le couloir de Philadelphie et Rafah.

Le journal égyptien n'a pas précisé quelles étaient ces demandes, mais a souligné que le Hamas a exigé qu'Israël supprime tout ce qu'il a construit dans la région, dans le cadre des négociations. Le rapport indique également qu'une délégation de sécurité égyptienne se rendra jeudi à Doha pour participer à des réunions en vue d'un accord et d'un cessez-le-feu temporaire de six semaines.

Plus tôt, le Hamas avait déclaré à l'Égypte qu'il attendait une cessation complète des opérations militaires à Gaza pour poursuivre les négociations. Le Hamas a également exigé la libération de 1 000 terroristes condamnés en échange de trois otages vivants, ainsi que l'entrée de 600 camions d'aide humanitaire chaque jour pendant une période de 42 jours. Le Hamas a également exigé le début de la réhabilitation et de la reconstruction des infrastructures de Gaza, ainsi que l'approvisionnement en carburant et en gaz à Gaza. En outre, le groupe terroriste exige que le terminal de Rafah soit rouvert sans présence israélienne dans la zone.

Lieutenant-colonel (Rés.), Adv. Avi Kalo, ancien chef du Département des otages et des disparus, a déclaré à la radio 103FM : « Nous sommes dans un endroit où tous les signes montrent que nous sommes à un carrefour critique pour avancer vers un accord. Lorsque nous opérons avec le marteau et le ciseau des négociations, nous pouvons dire que les choses sont prêtes et qu'il y a une réelle volonté de conclure un accord, au moins dans le cadre et le projet, nous sommes dans une situation assez claire. »

« D'après mon expérience dans l'arène de Gaza, le centre de gravité qui a brisé plusieurs composantes du Hamas et qui a fait passer le Hamas d'une organisation militaire à une organisation de guérilla est là pour rester. Je crains que la période de six semaines prévue par l'accord n'entraîne différentes parties pour enfoncer un fossé dans le processus. Ce n'est certainement pas une chose signée et définitive. »