Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies (BSCI) a publié lundi les résultats de son enquête sur les informations selon lesquelles 19 employés de l'UNRWA auraient participé au massacre du Hamas du 7 octobre 2023.

L'enquête du BSCI a révélé qu'il n'avait obtenu aucune preuve concernant l'un des employés de l'UNRWA, des preuves insuffisantes concernant neuf des employés, suffisamment de preuves pour dire que neuf employés de l'UNRWA « pourraient » avoir participé au massacre.

L'emploi des neuf employés a été résilié « dans l'intérêt de l'agence ».

L'UNRWA, l'agence des Nations Unies dédiée aux descendants des réfugiés arabes de la guerre d'indépendance d'Israël, a souvent été critiquée pour ses liens avec l'organisation terroriste Hamas et l'antisémitisme extrême de nombre de ses employés, y compris les enseignants. Ses programmes et ses camps d'été enseignent aux enfants à vouloir tuer des Israéliens.

En février, Israël a révélé l'identité de 12 employés de l'UNRWA qui auraient « activement participé » au massacre du 7 octobre.

« En plus de ces 12 travailleurs, nous disposons d'indications significatives basées sur des renseignements, selon lesquelles plus de 30 travailleurs de l'UNRWA ont participé au massacre, facilité la prise d'otages, pillé et volé des communautés israéliennes, et bien plus encore », a déclaré le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Le 29 novembre, le correspondant de la chaîne israélienne Channel 13 News, Almog Boker, a rapporté que l'un des otages avait été détenu pendant 50 jours dans le grenier d'un enseignant de l'UNRWA.

La semaine dernière, le 300e jour depuis le massacre du 7 octobre, la mère d'un otage israélien assassiné a affronté le directeur de l'UNRWA lors d'une célébration de la fête nationale à Lausanne, en Suisse.

Le maire de la ville avait invité le secrétaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, à prononcer un discours liminaire lors de la célébration. Ayelet Samerano, la mère de Yonatan Samerano, assassiné le 7 octobre, a courageusement affronté Lazzarini depuis le public.

Elle a protesté contre l'enlèvement du corps de son fils à Gaza par un travailleur social de l'UNRWA, exigeant des réponses et le retour de la dépouille de son fils. Ayelet a crié : « L'UNRWA a kidnappé le corps de mon fils. Où est-il, M. Lazzarini ? » et « Je veux que mon fils revienne ! »