Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rencontré mardi des représentants du Forum des Héros pour les soldats tombés au combat et du Forum Tikva pour les familles des otages, pour discuter avec eux des négociations pour un nouvel accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers avec le groupe terroriste Hamas.

Les familles ont exigé que Netanyahou continue de tenir bon face aux pressions des terroristes opérant dans le nord et le sud d'Israël. Les familles ont également exprimé leur opposition à un accord d'échange de prisonniers qui verrait Israël mettre fin à la guerre, abandonner des actifs stratégiques clés et inclure également la libération massive de terroristes condamnés ayant du sang sur les mains. Un accord similaire en 2011 pour libérer le soldat de Tsahal enlevé Gilad Shalit a vu la libération de 1 027 prisonniers, parmi lesquels le chef du Hamas Yahya Sinwar, qui a orchestré le massacre et les enlèvements du 7 octobre.

S'adressant aux familles, Netanyahou a déclaré : « Israël ne sortira en aucun cas du corridor de Philadelphie et du corridor de Netzarim, malgré l'énorme pression qui pèse sur nous pour le faire. »

Le corridor de Philadelphie longe la frontière entre l'Égypte et Gaza, tandis que le corridor de Netzarim sépare le nord de Gaza du sud de Gaza et permet à Israël de s'assurer que les armes ne sont pas acheminées d'une zone à l'autre.

Netanyahou a ajouté : « La pression militaire se poursuivra avec toute sa force - c'est la seule chose qui pousse le Hamas à réduire ses attentes déraisonnables. »

« L'opération d'hier soir visant à ramener les corps des otages est une autre de nos opérations. Je ne peux pas tout détailler - nous travaillons sur ces opérations et sur d'autres en permanence. »

Netanyahou a également prévenu qu'un accord pourrait ne pas être conclu : « Je ne suis pas sûr qu'il y aura un accord, mais s'il y en a un, il protégera les intérêts dont je parle à maintes reprises, qui protègent les atouts stratégiques d'Israël. Demander plus, qu'il y ait des négociations, même à l'avenir, est une demande inacceptable. Même s'il y a un accord, immédiatement après 42 jours, nous reprendrons les combats, jusqu'à ce que nous éliminions le Hamas, même en négociant les étapes suivantes. »

Lorsqu'on lui a demandé de limoger le ministre de la Défense Yoav Gallant, Netanyahou a répondu : « Il y a un gouvernement, il y a un cabinet, et tous les ministres, y compris le ministre de la Défense, doivent suivre la ligne. Tant que les décisions du gouvernement et du cabinet sont appliquées, c'est tout ce dont on a besoin dans un pays démocratique. »